Dans une conférence de presse tenue ce vendredi 13 septembre, le Parti de la Nouvelle Alliance du Faso (NAFA) a qualifié « d’assassinat politique prémédité ». Il demande au président du Faso d’user de ses pouvoirs pour permettre à leur « mentor » d’aller se soigner. Au cas contraire il portera l’entière responsabilité de ce qui pourrait lui arriver.
« Face au traitement inhumain que subit BASSOLE, nous appelons à l’humanisme et surtout la responsabilité du chef de l’Etat…garant de l’unité et de la cohésion sociale afin d’éviter que l’irréparable ». C’est le cri de cœur lancé par la NAFA à cette conférence de presse.
Le parti s’indigne du fait que malgré l’état dégringolant du général, il n’a toujours pas eu l’autorisation pour des soins à l’extérieur. Plusieurs démarches auraient été entreprises et même l’opposition serait d’accord pour l’évacuation. La fille même du général a aussi lancé un SOS aux autorités pour la même cause.
La NAFA arrive donc à la conclusion que c’est un règlement de compte politique car le gouvernement se serait ingéré dans les affaires de la justice. Le parti estime que le tribunal serait favorable pour l’évacuation et que c’est le gouvernement qui aurait voté un décret contre la décision du magistrat soutien M. Mamoudou DICKO, Secrétaire exécutif de la NAFA.
Pour le parti de l’alliance le président Roch KABORE est le seul à tenir en main la santé du général. « Que le président du Faso fasse tout ce qui est en son pouvoir pour sauver la vie de Djibril Bassole car la roue de l’histoire tourne » plaide Mme SANOU, présidente des femmes de la NAFA.
Yékirémi Abdias FARMA
Infowakat.net