Le centre national d’étude stratégique (CNES), créé en 2019, entame ce 07 juillet 2020 la réflexion sur son mode de fonctionnement organisationnel et ses programmes. Avec l’appuie du National Democratic Institute (NDI), le CNES devra être un centre de recherche capable d’appréhender les question de conflits et de sécurité de façon holistique. Il est composé de membres de la société civile, de chercheurs, de départements ministériels, et d’autres personnalités influentes.
« Dans un monde marqué par des enjeux stratégiques de plus en plus complexes », les réflexions du CNES permettrons de « développer des capacités nationales autonomes d’analyse et d’anticipation stratégiques, de prévention et de gestion des crises et des situations conflictuelles » a déclaré, le colonel Barthélemy Simporé, directeur du CNES.
Selon ce dernier, le CNES se place comme un « outil d’anticipation » et d’aide à la décision, « en amont des crises » comme les autres pays le font.
Le ministre de la défense, Chériff Sy, a pour sa part rappelé que le CNES est né du Forum National sur la sécurité tenu en octobre 2017 avant d’être approuvé deux ans plus tard en octobre 2019 par le conseil des ministres. Et cette organisation permettra au Burkina Faso de se doter d’un « outil très important de l’architecture de sécurité nationale ».
La venue du CNES intervient après qu’en décembre 2019, le Burkina Faso se soit doté d’un document cadre contenant la politique nationale de sécurité.
Jordan MEDA
Infowakat.net