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Burkina : le ministère du commerce veut apurer le passif foncier industriel

Le ministère du commerce de l’industrie et de l’artisanat veut en finir avec le double jeux des pseudo industriels. Sylvanius Traoré, directeur général du développement industriel, a annoncé ce 25 février une rallonge de deux semaines sur le délais de régularisation des titres fonciers industriels, afin de permettre à ceux qui veulent qui veulent investir dans l’industrie au Burkina de pouvoir le faire. Les villes concernées sont Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, et Koudougou.

« Une parcelle à usage industriel doit rester à usage industriel » a déclaré Sylvanius Traoré. Pourtant , dans « des zones industrielles comme celles du secteur 19 à Bobo-Dioulasso et de Kossodo à Ouagadougou », il y a des attributaires qui ont construit des entrepôts sur leurs parcelles au lieu d’y faire des unités industrielles avec des manufactures, comme mentionné dans les projets qui ont prévalu les attributions de parcelles, a-t’il expliqué.

Pire, les parcelles industrielles sont devenues un fonds de commerce pour certains opérateurs qui les revendent à des tiers sans y avoir respecter le cahier de charge de départ.

C’est le principale problème qui a poussé le ministère à lancer cette opération d’apurement. Entamée le 20 janvier dernier, la campagne avait pour but de :

  • établir l’état d’ocupation réelle des zones industrielles des villes concernées
  • identifier les attributaires de chaque parcelle
  • déterminer la situation des droits et taxes à payer
  • déterminer les délais encourus pour investir dans chaque parcelle
  • identifier la nature de l’investissement de chaque parcelle
  • et déterminer le nombre de parcelles libres.

A ce jour, seul 2,32% attributaires sur 560 parcelles ont répondu à l’appel du ministère. Et d’après Sylvanius Traoré, les parcelles à usages industrielles qui n’ont pas été mises en valeur selon les règles seront retirées.

Par ailleurs la pratique qui consistait à vendre ces parcelles est désormais révolue. « On ne va plus vendre, on va les louer. Le jour où vous n’avez plus de projet industriel, quelqu’un d’autre viendra ».

Pour l’heure, il n’y a pas de chiffres sur le nombre de parcelles qui seront retirées, mais le directeur général du développement industriel appelle les concernés à se manifester, d’autant plus que le délais est prolongé jusqu’au 16 mars 2020.

Ange L. Jordan MEDA

Infowakat.net

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