Selon une étude commandée par le gouvernement auprès de l’Observatoire (burkinabè) économique et social (OES), le terrorisme au Burkina Faso se nourrit des financements extérieurs et de l’or. Le business de l’or a généré plus de 80 milliards de francs CFA au profit des groupes armés.
«La plupart des attaques sont financées de l’étranger. Les sociétés de transfert d’argent et les organisations à but non lucratif sont les principaux canaux utilisés pour financer les attentats terroristes au Burkina Faso», a déclaré Ollo Kambou, coordonnateur de l’OES. « De 2015 à 2018, au moins 120 opérations terroristes, financées de l’extérieur, ont été perpétrées sur le sol national », poursuit Ollo Kambou. »
A cela s’ajoute « les revenus de la criminalité » et « l’autofinancement est l’activité la plus importante aujourd’hui, notamment à travers l’exploitation des ressources naturelles comme l’or.
Concernant l’or, il ressort de l’étude que les groupes armés contrôlent plusieurs sites d’orpaillage dans des zones d’où l’Etat a été chassé. Cet état de fait leur facilite l’accès à des explosifs utilisés dans la fabrication des engins explosifs improvisés.
De plus les groupes « collectent des impôts et taxes auprès de certaines populations pour financer leurs activités ».
En marge de l’or, il y a l’auto financement dont les ressources sont tirées des activités illégales dont « le vol de bétail et les enlèvements contre rançon, les vols à main armée et le braconnage ».
DK
Infowakat.net