La justice et la réconciliation, au-delà des mots, ce sont une réalité que veut vivre les burkinabè après les évènements qu’a connu la nation. Le président du Faso a compris ce besoin pressant de ses électeurs qu’il a nommé un ministre dédié à cela. Il a donc trouvé un homme, Zéphirin Diabré, qu’il juge capable de remplir cette fonction.
La réconciliation va de pair avec la justice. Il faut que chacun reconnaisse sa faute, se remette en cause pour que la réconciliation soit sincère et que les cœurs soient apaisés.
Pour commencer, Zéphirin Diabré a d’abord retiré sa plainte qu’il avait déposé contre Simon Compaoré en décembre 2017 pour détention illégale d’arme à feu. Ce qui a fait des tollés au sein de la société.
Cela ne l’a pas empêché de poursuivre sa marche. Ainsi, Zéphirin Diabré adopte la stratégie d’approche des différentes parties. Ce qui l’a amené auprès des autorités coutumières et religieuses et des organisations de la société civile.
Il faut noter que la réconciliation n’est pas seulement une question de politique mais, une question qui touche tous les pans de la société. Cette idée est vite perçue par le premier responsable chargé de réconcilier les burkinabè. « Le grand travail du processus de réconciliation nationale se situe au niveau des communautés », dit-il lors de sa visite chez le chef suprême des Mossé Mogho Naaba Baongho. En tout cas, Il a fort à faire vu la discorde qu’il y a entre certaines communautés.
Le train de la réconciliation est donc en marche. Combien de temps faut-il qu’il arrive à destination et qui sont ceux qui vont embarquer ? Tout compte fait, la réconciliation est une affaire qui concerne tout le monde et personne ne doit rester en marge.
Nafisiatou VEBAMA
Infowakat.net