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Burkina : les Burkinabés sont désenchantés des politiques (Pr IBRIGA)

En marge de la journée internationale de la démocratie, le Centre pour la Gouvernance démocratique en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD) a tenu un panel ce jeudi 19 septembre. Animé conjointement par le Pr Luc Marius IBRIGA, Mme Martine YABRE et M. Bassolma BAZIE, ce sont trois thèmes qui ont été développés au cours de ce panel qui a réuni plusieurs jeunes de la ville de Ouagadougou.

La participation citoyenne était au cœur des communications du panel. Les trois panélistes ont chacun développé un thème en lien avec la participation des citoyens dans la gouvernance démocratique. Selon le PNUD au Burkina Faso les jeunes et les femmes devraient apporter leur part de contribution dans la construction de la démocratie.

Pour le Pr IBRIGA, la démocratie du Burkina est malade et inégalitaire. Sa communication s’est articulée autour du thème : La participation des citoyens à la démocratie au Burkina : leurre ou réalité ? En réponse cette interrogation il affirme qu’on ne peut parler de participation sans citoyen éclairé. Selon lui le climat qui prévaut n’est pas propice à la participation du citoyen à la démocratie. Il a évoqué le désenchantement des citoyens vis-à-vis de la classe politique et l’existence d’une administration de commandement au lieu d’une administration de service.

Mme YABRE quant à elle a fait l’état des lieux de la participation des jeunes et des femmes dans la démocratie. Pour elle, les jeunes et les femmes sont des franges marginalisées dans la gouvernance au Burkina. « Si on vous implique, pas invitez-vous » a-t-elle lancé à l’endroit des jeunes avant de les inviter à être responsable car dit-elle « on confond l’âge à la sagesse, pourtant on peut être jeune et responsable. Que les jeunes arrêtent de se faire utiliser comme des instruments par des politiciens sans vision ». Elle a par ailleurs décrié le fait que les femmes occupent un nombre infime des postes de gouvernance.

« La participation citoyenne c’est aussi s’organiser pour chasser les incapables » a déclaré Bassolma BAZIE, au début de son intervention. Celui-ci soutient que la lutte syndicale est loin d’être un frein à la gouvernance. Il est arrivé à la conclusion que l’action syndicale est la meilleure façon de contribuer à la bonne gouvernance après avoir évoqué plusieurs exemples pour le prouver.

Yekiremi Abdias FARMA
Infowakat.net

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