15 commissaires de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ont prêté serment ce 29 juillet 2021. Le président du Conseil constitutionnel, Kassoum Kambou rappel que ce serment lie les commissaires pendant leur mandat de cinq ans et que sa violation les expose à des sanctions.
A partir du 31 juillet 2021, le mandat actuel des commissaires de la CENI prend fin. Ces nouveaux membres au nombre de 15 ont prêté serment pour 5 prochaines années.
<<Je jure d’exercer mes fonctions en toute intégrité, objectivité et probité en m’abstenant de tout comportement successible de nuire à la totale transparence dans l’organisation, la supervision des opérations électorales er référendaires en accomplissant conformément à la loi avec loyauté, honneur de et patriotisme les tâches liées à ma fonction>>, cet intitulé de serment a été prononcé par chacun des 15 commissaires. Ils s’engagent donc a assurer leur fonction en toute objectivité et transparence.
<<C’est une très grande responsabilité qui vous a été confiée, surtout que la matière électorale est très sensible et renferme beaucoup d’enjeux démocratiques>>, affirme le président du Conseil constitutionnel, Kassoum Kambou.
Certains commissaires ont vu leur mandat renouveller. Le président du Conseil constitutionnel les a exhorté à faire en sorte que leur passage au sein de l’organisme de gestion des élections soit mémorable en termes d’apport à la démocratie burkinabè.
Élise Ouedraogo a prêté serment en tant que commissaire à la CENI. <<Après ce serment que nous avons prêté, c’est un sentiment de responsabilité qui nous anime. Nous nous engageons dans le cadre du processus électoraux à venir qui auront lieu au cours de notre mandat à avoir une attitude et un comportement qui nous permettent d’être à la hauteur des tâches qui nous sont confiées c’est-à-dire organiser les élections>>, laisse t-il entendre.
Mamata Tiendrebeogo vient aussi de prêter serment, elle affirme, << j’ai prêté serment pour le compte de la majorité mais l’instant où le serment est accompli c’est désormais pour le peuple burkinabè>>, dit-elle.
Pour Mamata Tiendrebeogo, leur mission, c’est de travailler avec neutralité, transparence, probité afin d’offrir à la jeune démocratie burkinabè toutes les gages d’une confiance nécessaire>>.
A en croire Boubacar Diallo, la CENI est une institution assez importante, c’est pourquoi ils ont tenu à faire en sorte que sa composition rejoigne ce que le législateur a voulu, c’est-à-dire qu’il y ait deux composantes politique et une composante de neutralité. <<Aujourd’hui, un pas a été franchi, celui de la prestation de serment, ce qui est une très bonne chose parce que ça augure de bonne perspective de décision d’entente pour aller de l’avant. Le plus important c’est que le procès démocratique soit sauvegarder. Nous ne mènerons aucun effort pour que le processus de l’ancrage de la démocratie aille de l’avant>>.
Nafisiatou VEBAMA
Infowakat.net