En tant qu’Ambassadeur des États-Unis d’Amérique au Burkina Faso, j’ai suivi avec attention et avec préoccupation les évènements survenus au Burkina Faso depuis le 30 septembre.
Les États-Unis condamnent la violence et les transferts de pouvoir par des moyens non constitutionnels. Nous appelons toutes les parties à faire preuve de retenue et à résoudre les différends de manière calme et pacifique tout en garantissant le respect des droits humains et des libertés civiques.
Avec mes collègues du corps diplomatique, j’ai participé à une réunion avec le capitaine Traoré, président du MPSR, le 7 octobre dernier. Je salue son engagement à respecter le calendrier de transition convenu avec la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le 3 juillet, pour un retour à un gouvernement démocratiquement élu et dirigé par des civils, ainsi que son engagement à garantir la protection des locaux des missions diplomatiques. Je suis pleinement consciente que le Burkina Faso traverse une période difficile.
Durant mes deux années de présence dans ce pays, j’ai eu l’occasion d’échanger avec de nombreux Burkinabè sur leurs défis personnels et ceux du pays. J’ai été impressionnée à maintes reprises par la résilience et le courage dont ils font preuve et je tiens à réaffirmer que les États-Unis se tiennent aux côtés du peuple du Burkina Faso pour œuvrer en faveur de la paix, de la stabilité et de la démocratie. —
Ambassadeur Sandra Clark
1 commentaire
Pourquoi ne pas lui soumettre un argumentaire qui la convaincrait de la nécessité de l’appui des USA dans les domaines de la surveillance aérienne des zones rouges et du renseignement ?