L’Union nationale des parents d’élèves du secondaires et du supérieur du Burkina (UNAPES-B ) et le Conseil national des associations des parents d’élèves du primaire (CNAPEP) ont tenu une conférence de presse ce vendredi 8 mai 2020. La gestion du COVID-19 et la rentrée scolaire prévue le 11 mai étaient à l’ordre du jour. Les deux structures affirment encourager la reprise des cours avec le dispositif de lutte contre le Covid-19. Elles encouragent les Associations des parents d’élèves (EPE) à accompagner les établissements dans l’acquisition du dispositif de protection pour le respect des mesures.
« Nous sommes pour la réouverture pour éviter de sacrifier des générations à venir. Mais, il se pourrait que les dispositifs de préventions de la maladie ne soient pas opérationnels pour tous les établissements sur l’ensemble du pays », indique le président de l’UNAPES-B, Hector Ardent Ouédraogo.
L’UNAPES-B et le CNAPEP disent encourager les associations des parents d’élèves qui ont la capacité de réunir les moyens nécessaire pour assurer la protection des enfants. « Les APE qui n’auront pas de moyens peuvent demander à leur ministère de tutelle pour essayer de combler le vide ».
Les deux structures ont formulé des propositions au ministère de l’Education nationale dans le souci de sauver l’année. Elles proposent donc le cumul des deux trimestres pour valider l’année scolaire 2020-2021 pour les classes intermédiaires. Ensuite, mettre en place un système de rattrapage des programmes inachevés de l’année scolaire 2019-2020 dès le premier trimestre 2020-2021.
Quant aux examens, Elles suggèrent qu’ils soient organisés dès que la pandémie du Covid-19 aura été maitrisée en veillant à ce que les épreuves portent sur le programme déjà exécuté. L’autre solution étant l’annulation des examens 2019-2020 en les remplaçant par le bilan des notes de contrôles de contenus des deux dernières années.
« Les cours de distance sont à une phase embryonnaire. Il est difficile que ce projet touche à la quasi-totalité des élèves du Burkina Faso quand on sait qu’il y a des familles qui n’ont pas de radio, même à Ouagadougou. La fréquence 107.4 qui a été octroyée au MENAPLN émet seulement à Ouaga et non dans les provinces. C’est une mesure qui est proposée mais, qui ne s’aurait être une panacée
», Hector Ardent Ouédraogo.
Les parents d’élèves indiquent que dans la fronde sociale dans le domaine de l’éducation, ils ont toujours joué leur partition dans la recherche de solution entre syndicats et gouvernement en prônant le dialogue.
Les deux associations disent ne pas être incluess dans les prises de décisions avec le ministère de l’éducation. « Nous ne sommes pas impliqués dans les prises de décision au niveau du NEMAPLN. Le 08 avril 2020, nous avons été invités à une rencontre d’information prévue pour le 09 avril 2020. Cette rencontre était juste que le NEMAPLN nous donne une information relative à la rentrée qui était prévue pour le 14 avril 2020. Mais, nous ne sommes pas une structure qui accompagne mais, une structure dont le rôle est de travailler étroitement avec l’autorité dans le but de faire des propositions afin de parvenir à un processus. Nous avons fait des propositions pour la réouverture des classes et jusqu’à présent NEMAPLN ».
Les établissements d’enseignements sont fermés depuis le 14 mars 2020 sur l’étendue du territoire. Cette mesure a été prise par le gouvernement dans le but de freiner la propagation de la pandémie du Covid-19.
Nafisiatou Vebama
Infowakat.net
