La lutte contre le terrorisme ne fait pas seulement des décès mais aussi des victimes psychologiques. Au sein des Forces armées nationales, des cas de soupçons de problèmes psychologiques ne manquent pas depuis que le Burkina Faso est dans une phase d’augmentation des missions militaires de riposte contre l’hydre terroriste, nous rapporte le journal l’Evenement dans sa parution du 10 février.
«Après chaque attaque, on a des blessés et des morts qu’il faut prendre en charge. Il y a deux types de blessés, les blessés physiques avec plaies, des fractures ouvertes ou fermées et les troubles psychologiques (troubles psychiques, stress). Mais, un militaire peut présenter les deux cas, être blessé physiquement et psychologiquement », confie le colonel major Hamado Kafando, directeur général du service de santé des armées.
Aucun chiffre sur le nombre de militaires touchés. Toutefois les troubles se manifestent souvent par l’agressivité et une certaine peur.
L’armée du Burkina Faso n’a pas préparé cette situation et fait face avec les moyens de bord. A ce jour, elle ne compte qu’un psychiatre, un psychologue clinicien civil et quatre attachés de santé en psychiatrie. Les candidats à la spécialisation en psychologie se font rares.
Avec l’Evènement
Ketsia Wané
Infowakat.net