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Burkina : L’Unapol dénonce un détournement des armes de la police

« Il n’existe pas de textes interdisant à la police l’utilisation de certaines catégories d’armes » a déclaré le commissaire de police Armiyao Zongo, secrétaire général de l’union de la police nationale (UNAPOL) lors d’une conférence de presse ce 23 septembre 2019. Selon lui, même si un texte y référant existait, il devrait être relu au regard de la situation sécuritaire.

Commissaire Armiyao ZONGO

« 2ème meilleure police en Afrique de l’Ouest » paradoxalement la moins bien équipé de toute la région s’indigne  l’UNAPOL. Selon elle, « certaines armes réclamées par les unités opérationnelles de police et acquis par le budget du ministère de la sécurité font l’objet actuellement d’une rétention par certains frères d’armes qui refusent obstinément qu’elles soient livrées à la police au motif que la police n’y a pas droit du fait de sa nature paramilitaire ».

Sauf que le terme paramilitaire « ne veut rien dire dut tout » clame Rachid Palenfo. « Nous traiter de force paramilitaire serait nous assimiler aux Kogolweogo, et nous faire passer pour une force qui ne respecte pas les règles puisque étant sans formation » poursuit-il.

Répondant aux questions sur le « repli tactique » des policiers de Djibo, l’UNAPOL explique que , « pour protéger la population, il faut soit même être protégé avant d’être en mesure de protéger les autres ». Et le pire, selon l’UNAPOL, c’est que les autorités ne prennent pas au « sérieux » la question.

Pour les policiers, il ne s’agit pas de s’accaparer des armes de guerre de façon définitive, mais d’en être doté pour faire face à la menace terroriste. « Au Niger par exemple, cette question d’équipement de la police n’est plus d’actualité parce qu’ils compris la nécessité de doter leur police de moyens adéquats ».

Mais quelles sont les armes que possède le policier doté ? « le pistolet automatique » répond le commissaire Zongo, « pendant que les « autres ont des kalash ».

Donc à défaut de la « restitution » des armes, « les policiers quitteront les zones où l’utilisation de ces armes allaient permettre une meilleure efficacité ». Cela ne veut pas dire que les « policiers sont contents de quitter leurs postes. Non. Si aujourd’hui on leur donne les armes qu’on demande, dès demain ils retourneront ».

Ange L. Jordan MEDA

Infowakat.net

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