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Burkina-Turquie : Erdogan pousse, Kaboré résiste

Entre la Turquie et le Burkina Faso, les relations ne sont pas des plus chaleureuses.  En effet depuis le coup d’Etat manqué dans son pays en 2016, Recep Tayip Erdogan, le Président de la Turquie, tente de rallier le soutien des pays de la zone sahélo sahélienne à sa propre cause. Ces derniers font face en ce moment au terrorisme et à ses conséquences déstabilisatrices. S’il y est quasiment parvenu  avec certains pays comme le Mali, la Mauritanie, le Sénégal et la Côte d’Ivoire, pour ne citer que ces quatre exemples, ce n’est en revanche pas encore le cas avec le Burkina Faso.

Entre 2016 et 2017, Erdogan a bien tenté de tordre le bras aux dirigeants burkinabè. En essayant d’obtenir d’eux, la fermeture du Collège Horizon international,  situé dans la zone résidentielle de Ouaga 2000, au sud de Ouagadougou. Motif de la démarche, l’établissement en question  serait sous la coupe de Fettulah Gülen, l’ennemi d’Erdogan, présenté par ailleurs comme étant l’instigateur présumé de la tentative de coup d’Etat manqué contre le maître d’Ankara.

Par contre, pour les nouvelles autorités élues du pays des Hommes intègres, il n’était pas question d’arbitrer un conflit turquo turc sur le territoire burkinabè. Et ce, contrairement à d’autres pays voisins du Burkina qui ont accepté de se plier aux  injonctions d’Ankara.

 La relance

A la faveur d’une nouvelle tournée africaine, Erdogan qui a désormais les pleins pouvoirs dans son pays, est donc revenu à la charge. Avec à la clé, un chèque de 5 millions de dollars pour  dit-il, soutenir les efforts de montée en puissance du G5 Sahel, la Force mise en place par le Tchad, le Niger, le Burkina, la Mauritanie et le Mali pour lutter efficacement contre le terrorisme dans le Sahel.

En outre le Président turc n’a pas manqué de condamner fermement les attaques du 2 mars 2018, à Ouagadougou, perpétrées contre l’ambassade de France et l’Etat-major général des armées du Burkina, tout en réaffirmant son soutien aux autorités burkinabè.

Reste à savoir si tout cela suffira à faire fléchir le régime de Roch Marc Christian Kaboré dans sa position actuelle concernant la traque des güllenistes, présentés par la Turquie comme des terroristes, au même titre que les djihadistes qui sévissent dans le Sahel.

Jules Simon

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2 commentaires

Anonyme 7 mars 2018 at 15 h 19 min

La seul chose qu’il veut c’est vos ressources, la Turquie présente une économie soi disant en boum économique… Sans les aides européenne et la résession vécue par la Turquie pour sans sortir elle serait toujours étranglée économiquement. Erdogan est arrivé au pouvoir au bon moment, mais c’est projets pharaoniques et ces dépenses militaire sapent tout le boulot et repousse la Turquie 20 ans en arrière, la bulle économie va bientôt éclatée prenez soin de pas être trop près quand cela va arrivée, je recommande d’attendre un dirigeant non membre de l’akp pour ouvrir des échanges commerciaux établi sur une base sage et constructives pour un avenir solide sur le long terme.

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Yolanda 7 mars 2018 at 17 h 11 min

Plutôt que d’ecrire N’omporte Quoi derrière ton ordinateur fais une recherche sur Google tu verras la croissance du pays en 15 ans de pouvoir et vas dans le pays tu seras surpris

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