Les langues nationales tendent à disparaitre de nos jours. Pour donc une valorisation et une promotion de ces langues, le Cercle national de linguistique (CNL) a été mise en place par des étudiants et chercheurs. Le lancement des activités du CNL est intervenu ce 09 avril 2022 à Ouagadougou. Un panel a été animé en vue de revisiter l’histoire de la linguistique au Burkina Faso et montrer le rôle du linguiste dans la valorisation des langues nationales.
Créer un cadre de réflexion scientifique pour la prise en compte des langues nationales dans les politiques, c’est l’objectif du Cercle national de Linguistique (CNL).
«Science par excellence de la description des langues humaines, la linguistique occupe une place importante dans la survie des langues endogènes» , affirme Drissa Guiatin, coordonnateur du CNL.
Pour le professeur Pierre Malgoubri, panéliste, partout il est démontré que personne ne peut se développer en dehors de sa langue. Car dit-il, «le paysan ne comprends rien dans ce que vous dites, par exemple quand vous dîtes démocratie, il ne comprend rien».
Le professeur insiste qu’il est important de valoriser les langues nationales d’autant plus que des études montrent que les résultats scolaires en langue nationale sont très positifs par rapport aux résultats scolaires en français.
Au cours du panel, le thème « la linguistique, son histoire, son évolution, ses écoles, de l’antiquité à nos jours» a été abordé.
Le rôle du linguiste est aussi montré à travers ce thème, «place du linguiste dans la promotion des langues endogènes du Burkina Faso». Il faut donc que le rôle du linguiste soit bien déterminé. Ainsi, «le linguiste ne se limite pas seulement à la description des langues. Elle va au-delà du volet interne pour embrasser la dimension sociale des langues», dit Drissa Guiatin, coordonnateur du CNL.
NV
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