La toile s’était enflammée par une rumeur faisant cas d’un supposé refus du président Kaboré de renouveler des contrats militaires et financier secrets entre le Burkina Faso et la France. Elle avait réjoui les anti impérialistes jusqu’à ce que le ministre de la communication vienne dire le contraire.
L’opposition politique a été la première à se saisir publiquement de la rumeur lors de son point de presse mardi dernier. « C’est un gros mensonge (…) Le président Kaboré n’a pas refusé de signer un quelconque accord militaire avec la France, il a accepté de tout signer au contraire (…) il n’existe pas de contrats sur le Franc CFA que Rock KABORE a refusé de signer ou de renouveler » disait Mahamadou Dicko.
Au contraire, le 17 décembre 2018, un accord intergouvernemental de défense a été signé entre le Burkina Faso et la France. Ce contrat vise à renforcer la coopération entre les deux pays face à la recrudescence des attaques terroristes.
Sur la question des supposés accords militaires rompus, le ministre de la communication Rémi Dandjinou s’est voulu tout aussi claire. lors du point de presse du gouvernement animé le 28 novembre 2019, ce dernier a déclaré qu’ « il n’y a pas d’accords secrets entre le Burkina et la France. Il y a eu des accords signés en 2015 et reconduits en 2018 mais pas avec les mêmes termes de contrat. Ils vont arriver à terme et certainement et selon les circonstances il y aura certainement des changements de contenus ».
Sur la question du franc CFA, le ministre de la communication, explique que la décision du président de Faso d’aller vers la monnaie commune de la CEDEAO (ECO) n’est pas de son propre chef; et que faire le lien entre les attaques terroristes et la question du CFA n’est pas tout à fait approprié, d’autant plus que le Bénin est plus engagé que le Burkina Faso sur la question du CFA.
Nafissatou VEBAMA
Infowakat.net