Le covid19 est à ce jour au centre des débats économiques et économiques. Au Burkina Faso, comme un peu partout ailleurs dans le monde, la chloroquine fait couler beaucoup d’encre et de salive. Et pour la première fois depuis le 09 mars 2020, le mot quarantaine est officiellement admis. Toutes les villes qui ont au moins un cas de coronavirus sont fermées. Personnes n’entre, personne ne sort.
Le professeur Didier Raoult est l’épicentre des débats sur la chloroquine. Il en est son principale avocat et prône son utilisation dans le traitement contre le Covid19. En l’absence d’autre traitement approuvé par l’OMS, des pays comme l’Italie, les Etats Unis, la Belgique, le Maroc, l’ Algérie, et la Chine, pour ne citer que ceux là, prennent au sérieux la possibilité que la chloroquine soit l’arme contre l’ennemie coronavirus.
Au Burkina, les pharmaciens avaient dans un premier temps retiré tous les stocks de cette molécule des pharmacies, parce que les Burkinabè s’étaient rués sur elle, voulant se traiter à titre préventif. pourtant il n’y a pas de traitement préventif de la maladie.
Le 26 mars dernier, le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a annoncé que des tests cliniques sont envisagés sur des patients. La chloroquine et l’Apivirine sont les deux principales molécules qui seront testées. Et selon le ministre, des résultats prometteurs sont envisageables.
08 villes mises en quarantaine
Certains la voyaient venir cette mise en quarantaine. Dès son annonce, des ouagalais s’étaient murés chez eux. Sauf que la quarantaine est quelques peu différente du confinement. La première dans note contexte signifie selon le gouvernement que plus personne n’entre ni ne sort des villes concernées, avec quelque moyen de locomotion que ce soit.
Des mesures d’accompagnement seront prises selon le gouvernement pour faciliter certains types de circulation pour ne pas asphyxier les villes.
Espérons le, car déjà des inquiétudes planent sur les malades de diabètes, qui habitent hors des villes mises sous quarantaines, et qui sont obligés se déplacer pour leurs dialyses.
Ange L Jordan MEDA
Infowakat.net