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Buzz de la semaine : les médias publics au cœur d’un mauvais film

Le 04 mars dernier, le ministère de la communication annonçait qu’il rappelait ses agents en fin de détachement dans les médias publics, notamment à la RTB et aux éditions Sidwaya. La pilule, tout comme celle de l’IUTS, ne passe pas.

Ils sont au total 322 agents à la RTB et 48 aux éditions Sidwaya qui ont été rappelés par le ministre de la communication à leurs origines. Et c’est une première. Ces agents étaient en fin de détachement et ont tout simplement été rappelés. Le détachement est une sorte d’affectation sur demande d’un fonctionnaire, dans un établissement public de l’Etat pour une durée de cinq ans, renouvelable sur demande expresse de l’agent concerné, selon la loi 081 de 2015, portant organisation de la fonction publique.

Cette manœuvre selon Hortense Zida, secrétaire générale du ministère de la communication, a été enclenchée depuis bien longtemps, et ce n’est que l’aboutissement d’une « opération casier vide ».

Les agents, selon la note collective qui leur a été adressée, étaient en situation irrégulière. Irrégularité par manque de document justifiant leur présence dans leur EPE d’accueil alors que la durée de leur détachement est expirée. Il y a aussi le cas de certains agents qui ne disposent pas d’actes reconstituant leur carrière.

Mais le ministère se veut clair. Il ne s’agit pas de licenciement, même si ses agents étaient situation d’irrégularité.

Dès les premières heures, les agents ont selon nos informations, convoqué une réunion. Plus tard ils annonceront dans une déclaration ne pas être d’accord avec ces « affectations sanctions ». Certains en effet sont envoyés dans des provinces. Pourtant « nous sommes en pleine année scolaire » font remarquer certains agents. Qu’a prévu le ministère pour ces cas ? Des arrangements. Dira la SG Zida.

Lire aussi : Médias publics : « nous ne voulons licencier personne » (Hortense Zida)

Le ministère dit qu’il ne s’agit pas de licenciement. Sauf que selon un scénario décrit par un agent, il y a des chances que ce soit la procédure de licenciement qui soit enclenchée. « Parce que quelqu’un qui a été affecté loin de sa famille et qui ne rejoint pas son poste alors que les condition ne sont pas réunie, sera verra mis en demeure. Et voir licencié par la suite ».

Pour le Synatic, ces affectations sont une tentative de liquidation des médias publics et de dispersion de la mobilisation des agents du syndicat, qui depuis des mois, enchaînent les mouvements d’humeur pour réclamer de meilleures conditions de travail.

Lire aussi : Affectations medias publics :  » nous pas bouger » (Synatic)

Le dialogue va t’il prévaloir? Les tensions vont-elle baissée? Comment les affectés rejoindront leurs postes et comment leur travail se fera? Dans quelles conditions? Wait and see…

Ange L. Jordan MEDA

Infowakat.net

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