Des organisations de la société civile(OSC) impliquées dans la campagne tournons la page, pour l’alternance démocratique en Afrique ont animé le 29 janvier 2016 une conférence de presse. Pour ce collectif d’OSC il est primordial que les peuples s’unissent pour barrer la route aux modifications constitutionnelles.
C’est en marge de leur séminaire panafricain tenu du 25 au 29 janvier 2016 à ouagadougou que ces organisations de la société civile ont animé une conférence de presse pour faire le point de leurs échanges.
Elles ont aussi expliqué le concept de la campagne tournons la page, pour l’alternance démocratique en Afrique dans laquelle elles sont impliquées depuis le 15 octobre 2014.
Pour eux, il y a eu des avancées démocratiques dans certains pays comme le Burkina Faso. Ils ont salué la forte mobilisation citoyenne et la détermination des jeunes ainsi que de toutes les organisations de la société civile(OSC).
Dans leur déclaration, ils ont exigé des dirigeants politiques le respect des principes démocratiques en les interpellant sur la question des modifications des constitutions afin de confisquer le pouvoir. Ce collectif d’OSC a également témoigné, sa solidarité au peuple Burkinabé suite aux attaques terroristes du 15 janvier 2016 survenue sur l’avenue Kwamé Krumah.
Selon Mathias Ollo Kambou, un participant burkinabè, il faut dépasser ses peurs pour aller de l’avant. Pour lui c’est à ce prix que l’Afrique se libèrera totalement. Selon ces OSC, des militants engagés dans leur lutte ont été condamnés.
Brice Mackosso et Ona Marck deux activistes engagés dans cette campagne ont affirmé avoir fait la prison. Selon Marck Ona, des hommes les ont délogé d’une salle pendant qu’ils procédaient au lancement de la campagne tournons la page au Cameroun.
Malgré tout, Marck Ona et Mackosso Brice ont affirmé que ces genres d’actions ne peuvent pas les faire peur. Pour eux il faut mieux prendre des initiatives pour faire changer les choses que de rester dans l’inaction.
Pour des militants d’OSC comme « y a en a marre » du Sénégal ou le balaie citoyen du Burkina, c’est par la concertation et la collaboration panafricaine que l’Afrique va véritablement changer. Selon la coordination de cette campagne, 87 % des Gabonais et 88% des Togolais n’ont connu qu’une seule famille à la tête de l’Etat.
Moussa Sareba
infofaso.net