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Centrafrique : Une unité de police accusée d’avoir exécuté 18 personnes

Human Rights Watch (HRW) a indiqué lundi qu’au moins 18 personnes ont été exécutées « illégalement » par une unité de police en Centrafrique entre avril 2015 et mars 2016.

 

L’organisation de défense des droits de l’Homme accuse l’ex-directeur de l’Office central de répression du banditisme (OCRB), Robert Yékoua-Ketté, d’avoir personnellement mené une exécution et d’en avoir ordonné cinq autres. HRW suggère aux autorités centrafricaines de le traduire en justice.
HRW explique que ses « chercheurs ont documenté 18 incidents d’exécutions par l’OCRB et ont reçu des informations crédibles concernant 12 autres personnes tuées de manière semblable entre avril 2015 et mars 2016 ».
Selon BBC elle a évoqué notamment le cas d’une jeune victime dont elle a publié la photo.
Une victime accusé de vol, Samson Ndakouzou, avait 14 ans, d’après le rapport, qui détaille: « Des témoins ont déclaré que le garçon avait été emmené avec une autre victime sur un terrain vague où les hommes de Yékoua-Ketté lui ont tiré une balle dans le dos et à la gorge alors qu’il avait les mains liées dans le dos ».
« Le gouvernement centrafricain devrait rapidement ouvrir une enquête efficace et transparente sur toutes les exécutions extrajudiciaires qui auraient été commises par l’OCRB, qui opère dans la capitale, Bangui », exhorte HWR.
L’ancien directeur de l’OCRB « serait directement impliqué dans 13 incidents » et « devrait faire l’objet d’une enquête en vue de poursuites », estime l’ONG. Elle salue la décision du gouvernement centrafricain de l’avoir démis de ses fonctions début juin.
Surnommé le “cow-boy de Bangui” ou encore “shérif de Bangui”, Yékoua-Ketté, le directeur de l’OCRB a été porté à ce poste par un décret de la présidente de transition, Catherine Samba-Panza, en février 2015, alors que le pays sortait de plus deux ans de conflit sectaire prolongé.
« Il revient à la justice de mettre en lumière tout cela, en s’appuyant notamment sur ce que dit le rapport », a réagi le ministre centrafricain de la Sécurité Jean-Serge Bokassa, joint par l’AFP depuis Libreville.
Le retour à la paix civile est l’un des défis du président Touadéra, alors que la France a annoncé la fin de l’opération militaire Sangaris, relayée par les quelque 12.000 Casques bleus de la Mission des Nations unies pour la Centrafrique (Minusca).

infowakat.net

 

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