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CGT-B: il faut combattre le terrorisme des institutions (B. Bazié)

La Confédération Générale des Travailleurs du Burkina (CGT-B) a organisé une cérémonie de présentation de vœux ce 23 février 2019 à la bourse du travail. Ce fut aussi l’occasion de donner sa lecture sur la déclaration de politique générale du nouveau premier ministre.

Cette cérémonie a été l’occasion de faire le bilan de l’année passée et aussi d’envisager les perspectives pour la nouvelle. Sur le plan politique la CGT-B note « l’approfondissement de la crise révolutionnaire depuis l’insurrection d’Octobre 2014 et la résistance victorieuse au putsch fasciste de septembre 2015. Cette crise se manifeste par la faillite de toutes les institutions de l’Etat colonial et l’incapacité de ce pouvoir à répondre aux aspirations des populations ainsi que l’éveil de conscience des politiques des masses populaires» .

En terme de perspectivse, la CGT-B entend « s’investir en assumant pleinement son rôle de contre pouvoir » a déclaré Bassolma BAZIE. Elle veut aussi « éduquer, informer, sensibiliser organiser, et inviter l’ensemble des burkinabé à se resserrer les coudes, à être solidaire, à éviter la stigmatisation et à vivre dans l’unité. Voila pourquoi au niveau des discours s’il ya des gènes de fractures sociale, la CGTB va non seulement se démarquer, mais aussi prendre ses responsabilités » a-t-il ajouté.

Concernant sa plateforme revendicative, M. Bazié pense que « si on demande à un syndicat de réduire les exigences de leur plateforme revendicative », que l’on dise « exactement ce qui doit être revue à la baisse ». Il poursuit en disant que « le terrorisme qu’il faut combattre c’est celui au niveau des institutions et de l’administration » qu’il qualifie de « pléthorique » et « budgétivore ». Il cite ainsi le HCRUN, Le Médiateur du Faso, le conseil économique et social et bien d’autres qui « jouent les mêmes rôles ». De plus « il y en a on ne sait même pas a quoi elles aboutissent ».

La CGBT-B se demande alors si ce n’est pas un « bradage du patrimoine national».
A propos du conseil de discipline, « Nous sommes tout a fait d’accord pour sa mise en place et son fonctionnement ». Cependant « nous disons que le conseil de discipline doit être basé par des textes réglementaires connus de tous » a-il ajouté Bassolma Bazié.

Djamila KAMBOU
Infowakat.net

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