Les résultats d’une étude partagés au cours d’un séminaire tenu à Paris en France en novembre 2019 sur la qualité de l’air dans les villes d’Afrique de l’Ouest indiquent que dans une dizaine d’années l’Afrique sera à l’origine de 50% de pollution dans le monde si rien n’est fait.
L’étude financée à hauteur de 8,75 millions d’euros par l’Union européenne a concernée les villes du Bénin, du Nigéria et du Ghana. Les résultats ont révélé une forte concentration de dioxyde d’azote et de dioxyde de soufre dans l’air chronologiquement causé par les feux domestiques dont l’utilisation du bois, du charbon de bois pour la cuisson l’incinération non contrôlée et des décharges à ciel ouvert la circulation automobile avec l’utilisation de vieux véhicules et d’essence soufrée.
Selon francetvinfo qui cite une étude de l’OCDE « entre 1990 et 2013, les décès prématurés causés par la pollution atmosphérique ont ainsi connu une hausse de 36% en Afrique ».
Des experts prédisent que d’ici à 2030, le continent pourrait représenter la moitié des émissions de pollution dans le monde. La démographie en forte hausse et la concentration urbaine ne faisant qu’accentuer le phénomène.
Fariska Barsan
Infowakat.net