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Le partenariat CIFDHA-NDI a contribué à un « engagement des jeunes pour des élections apaisées et le renouveau démocratique du Burkina Faso »

Le Centre d’Information et de Formation en matière de Droits Humains en Afrique (CIFDHA) a organisé une conférence de presse de clôture du projet sur « l’engagement des jeunes pour des élections apaisées et le renouveau démocratique du Burkina Faso » ce samedi 30 juillet 2016 à Ouagadougou au cours de laquelle il a dressé un bilan des activités qu’il a entreprises avant, pendant et après les élections présidentielle, législatives et municipales qui se sont déroulées au Burkina Faso le 29 novembre 2015 et le 22 mai dernier.

2-Urbain K. Yaméogo (milieu), François Traoré (à g.) et Ghislain Yaméogo (à d.)
Urbain K. Yaméogo (milieu), François Traoré (à g.) et Ghislain Yaméogo (à d.)

Grace à l’appui conséquent du NDI et de l’USAID, le Centre d’Information et de Formation en matière de droits Humains en Afrique (CIFDHA) a pu mettre en œuvre un projet dénommé « engagement des jeunes pour des élections apaisées et le renouveau démocratique du Burkina Faso » dans quatre régions du pays à savoir le Centre, le Plateau central, le Centre-Est et le Centre-Nord dont il convient de faire le bilan de clôture. Ce projet a eu pour objectif, à en croire Urbain K. Yaméogo, président du CIFDHA, d’informer et de former les citoyens afin de mobiliser, de sensibiliser, de dialoguer et de renforcer les capacités des jeunes sur les questions électorales, les questions de droits humains, la gestion non violente des conflits post électoraux. Aussi, faut-il ajouter que les objectifs s’étendent sur les activités de monitoring des droits de l’homme qui visent la surveillance, la documentation et le rapportage des violations et atteintes aux droits humains en période électorale aussi bien lors de la campagne, pendant le scrutin qu’après le scrutin. La quasi-totalité des activités ont été développées pour informer, former, sensibiliser et mobiliser les populations surtout la jeunesse pour un vote massif et éclairer d’une part et pour assurer la surveillance, la documentation et le reportage des atteintes et violations des droits de l’homme en période électorales d’autre part. Le CIFDHA se dit satisfait des résultats engrangés car, selon ses membres, la quasi-totalité des activités prévues dans le cadre du projet ont été réalisées malgré les difficultés rencontrées du fait des perturbations qu’a connues le calendrier électoral.

Après environ une année d’investissement dans le processus électoral avec l’appui du National Democratic Institute (NDI) et de l’USAID, ainsi que la collaboration d’autres associations partenaires sur le terrain, « nous sommes largement très satisfaits du résultat atteint, du résultat engrangé à notre niveau en terme d’organisation, en terme de mise en œuvre du projet mais aussi et surtout du résultat engrangé sur le terrain par les acteurs politiques », a confié Urbain K. Yaméogo. Les membres du CIFDHA précise que le processus électoral aussi bien pendant les élections présidentielle et législative et pendant les élections municipales s’est globalement bien terminé. De ce fait, vu le contexte dans lequel le Burkina était après l’insurrection et dans la période tumultueuse de la transition, « on ne peut que se satisfaire de ce résultat », a-t-il ajouté.

Le CIFDHA a déploré le rôle que certains acteurs ont joué afin que les élections municipales ne se tiennent pas dans certaines localités du pays.

Urbain K. Yaméogo, président du CIFDHA se dit satisfait des résultats engrangés par son institution
Urbain K. Yaméogo, président du CIFDHA se dit satisfait des résultats engrangés par son institution

Au regard des violences constatées dans certaines localités pendant les élections municipales, les membres du CIFDHA appellent les autorités politiques à tirer leçons de ce qui s’est passé pour entreprendre les réformes politiques nécessaires. Pour ce faire, proposent-ils que l’élection du maire soit dorénavant directe afin d’éviter toutes les tractations et les tentatives de corruption et d’influence qui se font à l’issu de l’élection des conseillers en vue de l’élection du maire. Aussi, proposent-ils que toute personne qui s’inscrit pour une carte nationale d’identité puisse automatiquement être inscrits sur la liste électorale. Cela permettra d’avoir, selon Urbain K. Yaméogo, d’avoir plus de personnes susceptibles de voter pendant les élections.

Les résultats atteints

A en croire les conférenciers, c’est grâce au projet sur « l’engagement des jeunes pour des élections apaisées et le renouveau démocratique du Burkina Faso », que le CIFDHA a pu renforcer sa visibilité et son partenariat avec les organes de presse et des organisations de la société civile. Cependant, le CIFDHA a bénéficié de plages auprès de radios et télévisions pour présenter son projet et ses partenaires et aussi pour échanger sur des thématiques relatives aux droits de l’homme. « Globalement, le résultat est très satisfaisant », a révélé le président du CIFDHA. Et pour avoir des résultats encore plus satisfaisant, Urbain K. Yaméogo estime que l’accompagnement d’encore plus de partenaires sera nécessaire afin que le CIFDHA puisse former de 200 à 300 observateurs pour couvrir toutes les communes où se déroulent les élections.

S’agissant de la suite du projet du CIFDHA, Urbain K. Yaméogo révèle que les activités du CIFDHA ne s’arrêteront pas après ce projet, car foi de lui, « il y a énormément d’activités au niveau du CIFDHA, on ne dort pas ». Aussi, confit-il que le fait que le CIFDHA ait fait la preuve de sa capacité à conduire le projet, il a bénéficié de l’accompagnement financier de l’Organisation internationale de la Francophonie pour développer un travail à la fois de sensibilisation, de formation mais aussi de plaidoyer en vue de l’abolition définitive et irréversible de la peine de mort au Burkina Faso.

Quant au partenaire financier du CIFDHA, le NDI, à en croire François Traoré Directeur des programmes, a pour vocation de contribuer au rayonnement de la démocratie dans le monde entier. Cette institution, confie-t-il, « travaille depuis 12 ans au Burkina Faso avec les jeunes de la société civile et des partis politiques », de sorte à faire régner la varie démocratie au pays des hommes intègres.

Armand Kinda

Infowakat.net

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