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Commemoration du 04 août :  » Jeunesse patriote du Burkina, l’heure a sonnée de prendre véritablement conscience » Steeve Zampaligré

En ce jour de souvenir de cette action courageuse le 4 août 1983, date de repère de la jeunesse consciente, où ces jeunes officiers et civils ont pris leur responsabilité en assumant leurs actes patriotiques qui font notre fierté aujourd’hui, il est de notre devoir, nous, héritiers du père de la Révolution Burkinabè, de se regarder droit dans les yeux et se dire les vérités.

Jeunesse patriote du Burkina, l’heure a sonnée de prendre véritablement conscience. Plus question de se laisser manipuler, et de se laisser égarer par ces politiciens de la vielle génération qui n’ont plus rien à prouver que nous faire croire de leur soit disant expérience qui n’est autre que le vole et le pillage des ressources du peuple.

Au lendemain des 30 et 31 octobre 2014, nous avons failli, oui, nous n’avons pas pu prendre notre responsabilité comme l’a fait ceux de la jeune génération des années 80, nous avons été lâches, en notre sein, il a été infiltré ceux qui n’avaient que pour objectif de vendre la lutte de notre génération. Ils ne sont pas encore arrivés à leur fin, car nous restons vigilants et nous devrions assumer notre responsabilité dans l’histoire de ce beau pays le Burkina Faso.

Des faits récents nous démontrent encore plus, la volonté de ces politiciens véreux de ne pas vouloir céder à la marche radieuse de la jeunesse consciente vers un avenir meilleur à travers la manipulation d’une minorité de la jeunesse, contre la masse populaire.
Cette minorité n’a que pour objectif de se faire une place au soleil auprès de la vielle génération au lieu de préserver les acquis de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014.

Jeunesse consciente, l’heure est grave, très grave. Nous avons le devoir de nous assumer, comme il nous a enseigné notre idole le Camarade Capitaine Thomas SANKARA : « l’esclave qui n’est pas en mesure d’assumer sa révolte, ne mérite pas qu’on s’apitoie sur son sort ».
Eux ils se sont assumés dans les années 80, même si ce n’est pas dans les mêmes contextes, aujourd’hui, nous avons le devoir de nous assumer démocratiquement. Quand un jeune s’engage aujourd’hui, on nous fait croire qu’il n’a pas d’expérience.

Quel types d’expériences veulent-ils de nous ? L’expérience du vol des deniers publics, des mensonges, de la délation, du pillage de nos maigres ressources, de l’assassinat et des coups fourrés ?

Non, non et non. Nous ne voulons pas de ces expériences. Nombreux d’entre eux ont occupé de hautes responsabilités à moins de 30 ans sans expériences professionnelles très poussées ni de l’encadrement de l’expérience de qui conque.

J’en appel donc à la conscience de la jeunesse égarée qui joue le rôle de vuvuzela auprès de cette vielle classe, de se ressaisir le plus rapidement possible. Nous avons le devoir de jouer notre partition et ensemble pour un Burkina meilleur avec toutes ses filles et tous ses fils.
Reprenons nos battons de lutte dans un cadre démocratique, tout en s’affranchissant des esclavagistes de génération.

Nous avons perdu une bataille, mais pas la guerre. Nous avons le devoir de léguer un Burkina meilleur à la nouvelle génération montante. Un autre Burkina que celui d’aujourd’hui. Un Burkina sans haine, sans des dossiers judiciaires dans les tiroirs. En somme un Burkina réconcilié et reconstruit sur une nouvelle base.

Ils veulent détruire notre Révolution de conscience, ils l’ont dit et ils sont entrain de le faire. Ils ont dit qu’ils doivent détruire cette jeunesse consciente qui s’est engagée pour dire non à la modification de l’article 37 qui a aboutit à l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre et ils sont entrain de le faire.

Réveil toi, jeunesse consciente, bats-toi pour un Burkina meilleur avec une nouvelle génération d’hommes politiques, d’hommes de la société civile et d’hommes d’affaire. Ne soit pas celui dévoué à la réalisation de leur sales besoins.

Comme le disait Frantz FANON « Chaque génération doit dans une relative opacité, découvrir sa mission, la remplir ou la trahir ». J’ai foi que nous n’allons pas trahir notre mission. Nous avons découvert cette mission et nous allons la remplir.

N’an Lara, An SAARA
Vive le Burkina digne de Thomas SANKARA
La Patrie ou la mort, nous VAINCRONS

Seydou Steeve ZAMPALIGRÉ
Acteur de la société civile,
Membre de la Coalition Bori Bana
steevezampa@yahoo.fr
Tél. : 70 62 61 08

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1 commentaire

Maurice ZONGO 5 août 2017 at 17 h 40 min

Je suis admiratif de tout ce qui se dit sur le leader incontesté du père de la révolution du Burkina Faso. Je voue un respect pour cet homme. Beaucoup d’entre nous prône ses idéaux. Je constate que personne n’agit comme lui seul en a le secret d’où sa différence. Homme Sankara est exceptionnel. Sachons alors lire en lui. Faisons notre auto critique en bon jeune du pays des hommes intègres. En ce jour, commémoratif qu’aurait fait le Thom. Je pense qu’il aurait invité à la ville propre. Il y aurait certes des causerie débats dans les quartiers pour se pencher sur la vie de la nation et partant celle de la jeunesse. Mettons nous alors dans l’action de l’homme. Donnons suite à ses idéaux. C’est par là je pense que nous prendrons nos responsabilités devant l’histoire. Faudrait que les paroles de Sank résonnent en nous, comme pour dire je vibref pour ces laissés pour compte. Je souffre pour ces milliers de pauvres. Si nous nous engageons avec une claire conscience nous aurons notre place dans le concert du Burkina Faso. Cet engagement nous appelle à l’unité d’action. Finit les regroupements pour regroupement. Un seul mouvement révolutionnaire pour tous et toutes. Cela de façon loyale et patriotique. Seule la lutte libère.

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