Qui dans sa vie ne s’est jamais mis en colère? Des gestes regrettés, des paroles déplacées, des attitudes violentes… etc. Vos excès de colère vous gênent au quotidien, dans votre couple, au travail. C’est dur, mais il est possible de contrôler et de maîtriser sa colère dans son intérêt, celui de notre entourage.
1. Observer et analyser sa colère
Que se passe t- il dans votre corps au moment où vous vous mettez en colère? Le souffle devient plus court, les mains tremblent, le rythme cardiaque s’accélère (Tout dépend de chacun). Votre corps vous parle.
Remonter le temps : que s’est t- il passé avant que vous n’explosiez? Cherchez la cause. En réalisant ce exercice, vous comprendrez le mécanisme d’accumulation d’évènements distincts où liés, qui ont contribué à vous énerver et à vous faire perdre le contrôle.
La colère est en effet peut être la conséquence d’évènements antérieurs que votre esprit et votre corps vont traduire en émotions.
2- Détecter les signes avant-coureurs
À travers l’analyse des manifestations de votre colère, vous allez pouvoir détecter les signes avant coureur que vous envoie votre cerveau afin d’agir avant qu’il ne soit trop tard. Parmi ces signes il y a la fatigue, les soupirs, les mains qui tremblent, les difficultés à se concentrer et à respirer, l’envie de ne rien faire, ou de tout laisser tomber.
3- Agir avant qu’il ne soit trop tard
Si vous vous sentez énervé, donc pas loin de vous mettre en colère, mais que vous n’aviez pas encore explosé, il faut é – va – cu -er !
Pour évacuer, il est recommandé de faire du sport. Tout sport qui mobilise de l’énergie, mais aussi libère des endorphines dans l’organisme permet de déstresser et par ricochet de dissiper la colère.
Il existe une autre technique pour aussi évacuer la colère : écrire.
Écrire par exemple sur ce qui est à l’origine de votre colère peut vous être bénéfique car c’est aussi une forme d’expression de nos sentiments.
4- éviter les situations qui déclenchent votre colère
Qu’il s’agisse d’un lieu ou d’une personne d’une situation qui vous énerve, vous avez le pouvoir de dire non. Vous n’irez pas à cet endroit, vous ne verrez pas cette personne, vous ne vous mettrez pas dans cette situation. On appelle cela la stratégie d’évitement.
Si malgré tout, vous devez subir une de ces situations à risque, partagez ce qui provoque cette colère avec une personne de confiance, qui pourra vous venir en aide par des paroles bienveillantes, ou en vous changeant les idées.
La colère n’a rien n’inéluctable, avant qu’elle n’arrive et vous submerge en vous amenant à faire ou à dire des choses que vous allez regretter, vous pouvez l’éviter.
L’éviter car elle ne vous apportera que des ennuis. Et pour ce faire, il est nécessaire d’éliminer ou d’éviter ce qui la déclenche. Et surtout d’évacuer le vase régulièrement avant qu’il ne se remplisse et déborde !