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COMMERCE SUR L’AVENUE KWAME NKRUMAH : « Maintenant, les clients avec des gros sacs nous font peur »

Le commerce sur l’avenue Kwamé Nkrumah a désormais un nouveau visage. Plus question de laisser rentrer n’importe comment des inconnus dans sa boutique sans passer par les détecteurs de métaux et fouilles corporelles. C’est le constat que beaucoup de clients des boutiques et  de café restaurants chics situés sur l’avenue Kwamé N'Kruma font depuis les attaques terroristes survenues sur l’avenue de tous les plaisirs.
 
Difficile de comprendre et accepter de se faire fouiller ou de passer au détecteur de métaux quand on vient manger dans un restaurant ou tout simplement prendre un café ou déguster une glace. Les nouvelles mesures de sécurité au niveau des boutiques et restaurants situés le long de l’avenue Kwamé Nkrumah semblent être bien difficiles à être appliquées. C’est une nouvelle disposition à laquelle les habitués de ces endroits devraient s’y conformer s’ils veulent continuer à fréquenter leurs restaurants ou leurs magasins d’habillement préférés.
 
En plus, il faudra supporter les regards inquisiteurs des agents de sécurité privée, postés à l’entrée de ces endroits huppés. La frénésie sécuritaire est entrain de s’emparer de l’avenue de tous les plaisirs. Dans une des multiples boutiques de ventes de vêtements, deux vendeuses, sac en main font savoir que leur patron va bientôt employer un vigile pour sécuriser leur magasin. Dans une boutique pleine à craquer de chaussure de luxe, de montre et parfum chic, les vendeuses affirment que les ventes sont en baisse depuis les attaques. "On dirait que les gens ont peur de venir", lança une d’entre elles.
 
Mais Léa, une des vendeuses qui était assise derrière un comptoir nous fait savoir qu’elles ont encore très peur pour leur vie. Depuis les évènements du 15 janvier 2016 elles disent être devenues très méfiantes envers les clients qui entrent dans la boutique. La simple vu d’un gros sac avec un client suffit à leur faire peur. Pour elle, le travail c’est comme ça et il faut faire avec. Pour la sécurité du pays Léa et sa camarade recommandent de mettre l’accent sur les contrôles d’identité.
 
Au voisinage de cette boutique de vêtements, les serveuses d’un café restaurant pâtisserie avouent avoir la peur au ventre une fois au travail. Toutes vêtues de vert, ces jeunes filles répètent la même chose que leur voisine du magasin de vêtements. Elles affirment que les clients qui  arrivent avec des gros sacs leurs font peur.
Même si certains ont tout de suite augmenté la sécurité au niveau de leurs boutiques, d’autres par contre n’ont jusque-là opérer aucun changement sécuritaire à leur niveau.
 
Moussa SAREBA
Infofaso.net 

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