L’organisation démocratique des jeunes du Burkina (ODJ) à l’instar d’autres organisations de la société civile a à son tour peint en noir le tableau de la situation nationale. Au cours de sa conférence de presse animée ce 26 juin, l’ODJ a dénoncé la dégradation des conditions d’existence sur tous les domaines de développement et la réduction d’espace de liberté et a appelé les jeunes à toujours être prêts pour l’action.
La famine rode dans les ménages et dans les terres soumises à la prédation des agrobusiness men, les sociétés minières pillent les richesses nationales, exploitation esclavagiste des paysans, … ce sont des points qu’a énuméré l’organisation démocratique des jeunes du Burkina (ODJ) pour décrire les conditions de vie des jeunes ou du peuple burkinabé. En plus de ces conditions de vie, l’organisation a fait cas de
certaines décisions gouvernementales qui sont des moins exemplaires à savoir: achat de voitures de luxes, la réduction de 40% des postes d’accès à la fonction publique…Des cas qui viennent selon l’ODJ justifier les mouvements de grèves et de luttes. Parlant de luttes, l’organisation démocratique des jeunes du Burkina dit en mené dans le Gourma, le Bam et dans la Léraba. Ses luttes selon Gabin KORBEOGO, président de l’organisation, n’ont pas été sans conséquences en témoigne : le cas dans le Bam ou le président de la section ODJ a été forcé d’abandonner son domicile, les responsables paysans cotonculteurs font face à des menaces et à la répression au quotidien…Des cas qui viennent conforter l’ODJ dans sa position qui est que tout va de mal en pis au Burkina.
Au vue de ce qui précède, cette structure de jeune dénonce la répression en cours menée par le pouvoir du MPP, interpelle l’opinion nationale et internationale sur ce qu’elle a appelé « la fascisation progressive du pouvoir du MPP », appelle les organisations sœurs à se joindre à elle pour une lutte ferme contre la remise en cause des droits et liberté fondamentale…Outre les dénonciations et appels, l’ODJ va agir. Et ses actes se résumeront à la tenue des assemblées générales sur les questions pré-énumérées, au suivi et à la transmission de toutes informations relatives à des tentations de criminalisation de leurs structures. Selon Gabin KORBEOGO, l’ODJ compte « rester ferme sur la défense des questions des libertés et des acquis de l’insurrection ». Pour cela, elle « invite la jeunesse à se tenir prêts à répondre à tout mot d’ordre que viendrait à commander la situation ».
Laure NANA
Infowakat.net
