A LA UNE Articles Burkina Politique

Conseil discipline Bassolma Bazié : « aucune faute n’a été commise » (Me Prosper Farama)

La comparution en conseil de discipline de Bassolma Bazié s’est finalement tenue ce 21 septembre 2020 à la Direction de la recherche en éducation non formelle (DRENF). A l’issue de l’audience, les deux parties se sont longuement expliquées. Le verdict est attendu dans 30 jours.

L’ audience a duré près de 4 heures d’horloge. Le mis en cause était appelé à s’expliquer sur les faits à lui reprocher sous l’assistance de son conseil Me Prosper Farama devant le jury. Bassolma Bazié était « satisfait de venir devant un conseil de discipline parce que beaucoup de choses ont été dites mais beaucoup d’éléments aussi étaient faux » rapporte son conseil. Mieux « Monsieur Bazié n’a jamais entendu se mettre au-dessus de la loi, au contraire, il a toujours été respectueux de la loi ».

Des notations continues de 9/10 depuis 7 ans

A l’issue de sa plaidoirie, Me Farama se veut rassurant. «Si ce sont les considération objectives que nous avons dans le dossier, nous ne voyons pas comment on pourrait sanctionner M. Bazié».

En effet, depuis 2019, ce dernier aurait reçu les félicitations de son supérieur hiérarchique pour ses performances professionnelles. Un supérieur, qui en plus de plaider pour l’amélioration de ses conditions de travail aurait sollicité une réduction du volume horaire d’enseignement de son agent au lycée Philippe Zinda Kaboré pour lui permettre de se consacrer à la fonction de « permanent syndical ».

Le permanent syndical est un agent de la fonction publique ou du privé mis à la disposition du syndicat et rémunéré par la fonction publique. Une disposition reconnue par la loi 081 de 2015 consacre cette fonction, mais elle peinerait à être appliquée.

Aux dires de Me Farama, il ressort de sa notation en matière d’exécution de sa tâche qu’il « a obtenu pendant les 7 dernières années la note de 9/10 en continue avec proposition de félicitions ou de décoration même s’il n’a jamais été décoré, on comprend ».

A cet effet, Me Farama estime qu’aucune faute n’a été commise par son client. Et « cette affaire n’est pas une affaire de conseil de discipline sauf s’il y a d’autres appréhensions, sauf s’il y a d’autres considérations subjectives » a fini par lâcher Me Prosper Farama. Car au-delà de M. Bazié, « c’est la problématique de la construction de l’Etat de droit au Burkina Faso et la place et le rôle du mouvement syndical ».

Il est reproché au Secrétaire général de la CGTB la non-exécution de l’instruction tenant à remplir un volume horaire d’enseignement de 10 heures au lieu de 3 heures comme il l’exerce.

Mariam Ouédraogo
Infowakat.net

ARTICLES SIMILAIRES

Côte d’Ivoire : Aucun incident entre soldats à la frontière le Burkina selon l’état-major

INFOWAKAT

Défaite de Amadou Bâ : les explications de Macky Sall

INFOWAKAT

Guinée : les 70 maliens arrêtés à Kourémalé sont-ils des terroristes ?

INFOWAKAT

Direction générale de l’UNESCO : le candidat égyptien Khaled EL-ENANY sollicite le soutien du Burkina

INFOWAKAT

Société : La Face Cachée d’un Tradithérapeute, un Monstre Impitoyable

INFOWAKAT

Mobilisation générale et mise en garde : le gouvernement décide d’une prorogation de 12 mois

INFOWAKAT

Laisser un Commentaire

Infowakat

GRATUIT
VOIR