« Nous ne voulons pas des Chinois qui vont venir vendre des galettes ici, (…) nous ne voulons pas des Chinois qui viendront vendre des marchandises en détail …», ce sont entre autre des mises en gardes proférées par le président du Syndicat National des Commerçants du Burkina (SYNATCOMB) au cours d’une conférence organisée ce samedi 2 juin 2018, en collaboration avec l’Association « Les Amis de la République Populaire de Chine au Burkina Faso ». Les conférenciers ont salué cette décision « murie et réfléchie » de la part des gouvernants actuels et restent convaincus que cette coopération sera beaucoup fructueuse pour le Burkina Faso.
« Nous ne voulons pas de Chinois qui vont venir envahir le Burkina Faso. Nous ne voulons pas des Chinois qui viendront vendre des galettes ici. Nous ne voulons pas des Chinois qui viendront dormir chez nous. Nous ne voulons pas des Chinois qui viendront vendre nos produits. Nous ne voulons pas des chinois qui viendront vendre en détail ici. Nous voulons plutôt des Chinois qui viendront nous offrir du travail. Nous voulons des Chinois qui viendront nous inculquer un savoir-faire dans le cadre de la création d’emplois (…) », c’est ce qu’a laissé entendre Roch Donatien Nagalo, président de la SYNATCOMB.
Le SYNATCOMB et l’Association soutenant la République populaire de Chine ont salué la décision du gouvernement à renouer des relations avec la Chine Populaire. La reprise de la coopération entre la République populaire de Chine et le Burkina Faso devrait, selon eux, entrainer des répercussions à l’échelle régionale. « Reprendre cette coopération entre les deux pays est un choix correcte », a dit Moussa Sanou, président de l’Association Les Amis de La République Populaire de Chine.
« La Chine s’est engagée à aider le Burkina Faso à s’équiper sur le plan militaire pour faire face à la menace djihadiste », a indiqué Roch Donatien Nagalo, estimant que la Chine populaire serait un « bon ami et un bon partenaire véritable, fiable et importante » pour le Burkina Faso dans ces projets économiques de développement.
Les commerçants du Burkina Faso, attendent du Gouvernement des accords « gagnant-gagnant » prenant en compte le transfert de technologie, le développement d’industrie locale pour produire et transformer nos produits locaux sur place avant d’être exportés conformément au programme du PNDES (Plan National de Développement Economique et Social).
Armand Kinda
Infowakat.net
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Les commerçants sont sages, ils ont raison. La Chine ne pense qu’à eux. Ils asphyxient les pays étrangers, ils ne pensent qu’à écouler leur produits et coloniser les pays que soit-disant ils aident.