Actualité Articles Burkina Ecomedia

Coopération Burkina Faso-Nations Unies : 300 milliards de FCFA pour accompagner les domaines prioritaires du PNDES

Le Ministre de l’Economie, des Finances et du Développement, Hadizatou Rosine Coulibaly/Sori et la coordonnatrice résidente des Nations Unies au Burkina Faso, Metsi MAKHETHA, ont procédé à la signature du Cadre de Coopération entre le Burkina Faso et le Système des Nations unies ce vendredi 27 avril 2018 à Ouagadougou. Cette signature marque l’engagement des Nations Unies à investir trois cent (300) milliards de FCFA dans les domaines prioritaires du Plan national de Développement Economique et Social (PNDES) pour le grand bonheur des populations burkinabè.

Trois cent (300) milliards de FCFA, c’est l’investissement que s’engage à faire le Système des Nations Unies au Burkina Faso à travers la signature du cadre de coopération qui a eu lieu ce matin à Ouagadougou.  Lequel cadre définit la vision, les orientations stratégiques et les réponses collectives des Nations Unies pour accompagner le processus de transformation durable du Burkina Faso, initié par le gouvernement à travers son PNDES (2016-2020) et qui vise à consolider la démocratie, à favoriser la paix et à réaliser un développement humain inclusif.

Metsi MAKHETHA, Coordonnatrice résidente du SNU au Burkina Faso

Le Système des Nations Unies, à en croire Metsi MAKHETHA, aura quatre domaines d’activités et des actions transversales qui seront alignés aux priorités du PNDES. Le premier domaine de priorité consiste à renforcer l’efficacité des institutions, assurer l’accès équitable à la justice pour tous et à promouvoir l’état de droit. Il s’agira, selon elle, de veiller à l’efficacité, au fonctionnement, et à la transparence dans le fonctionnement des institutions qui s’alignent sur le champ d’intervention du Système des Nations Unies.

Le deuxième domaine d’intervention consistera à créer un cadre de vie pour la population, à créer des conditions pour que cette population puisse avoir la qualité de vie avec l’accès à la santé équitable et à l’assainissement. Le troisième domaine consiste à redynamiser l’économie. « Nous allons nous focaliser sur des actions qui vont permettre une production responsable et durable, étant donné que l’économie du Burkina Faso est portée par l’agriculture », a-t-elle indiqué. Le quatrième domaine d’intervention prendra en compte toutes les actions qui s’inscrivent dans le renforcement des capacités de résilience et de la préparation aux urgences.

En ce qui concerne les actions transversales, elles consisteront à tourner vers l’autonomisation de la femme et à appuyer la transition démographique. Metsi MAKHETHA a rassuré que toutes les politiques du SNU sont des politiques d’inclusion. Le Burkina Faso, à l’entendre, s’est engagé à l’instar des autres pays, à faire en sorte que d’ici à 2030, les Burkinabè puissent jouir d’une paix durable et que l’on puisse avoir une économie résiliente mais aussi un développement inclusif. La région du sahel qui concentre les vulnérabilités (liées aux contraintes d’accès aux services sociaux de base, à l’insécurité alimentaire, à la malnutrition, et à l’exclusion sociale) et les risques sécuritaires est le point de convergence majeur de l’engagement collectif des Nations Unies. « Nous allons faire en sorte que les financements et les investissements se concentrent dans les zones où le besoin se fait plus sentir, c’est pourquoi la région du sahel sera la région de concentration (des actions du SNU) », précise-t-elle.

Hadizatou Rosine Coulibaly Sori, Ministre de l’Economie et des finances

Le Ministre de l’Economie, des Finances et du Développement, Hadizatou Rosine COULIBALY/SORI a pour sa part reconnu que les quatre axes d’intervention des Nations Unies sont « des axes très pertinents qui vont dans le sens du PNDES et qui répondent aussi aux urgences de l’heure qui ont amené (le Burkina Faso) à élaborer le programme d’urgence au Sahel ». Elle a souhaité que la signature du document Cadre de Coopération entre le Burkina Faso et le Système des Nations Unies sur la période 2018-2020 marque l’engagement des deux parties à « œuvrer ensemble à relever les défis multiples et multiformes qui s’imposent à notre pays pour le bonheur de nos populations laborieuses ».

« Rien ne va être remboursé sur les 300 milliards de FCFA »

A en croire le Ministre de l’économie, les 300 milliards qui seront investis par les Nations Unies au Burkina Faso ne seront pas remboursés. « Les Nations Unies ne sont pas des bailleurs de fonds. Ce sont des agences qui apportent des subventions et rien ne va être remboursé sur les 300 milliards de FCFA, mais qu’au-delà de cela, ils vont utiliser des ressources pour mobiliser des ressources complémentaires et qu’ils vont mettre à notre disposition l’expertise dont ils regorgent », explique-t-elle, précisant que c’est un engagement réciproque entre les Nations Unies et le gouvernement burkinabè. « Pour notre part nous allons jouer notre partition, nous allons faciliter les interventions des Nations Unies dans notre pays. Nous allons aussi faire le point pour nous assurer que les progrès nous amènent vers les résultats escomptés et nous allons aussi essayer de corriger là où il y aura des imperfections », promet-elle.

Armand Kinda

Infowakat.net

ARTICLES SIMILAIRES

Ouagadougou : Désencombrement du domaine public

INFOWAKAT

« Le destin commun de l’Europe se joue en Afrique » (général François Lecointre)

INFOWAKAT

Crise énergétique au Mali : le Niger prêt à livrer 150 millions de litres de gasoil pour pallier la situation

INFOWAKAT

Alliance des États du Sahel : La force conjointe neutralise de nombreux terroristes

INFOWAKAT

TOENI : DES GENDARMES REPARENT UN MOULIN EN PANNE DEPUIS DES MOIS

INFOWAKAT

Attaque de l’Iran contre Israël : le Dôme de fer, cette précieuse arme de défense de l’État hébreu

INFOWAKAT

Laisser un Commentaire

Infowakat

GRATUIT
VOIR