L’ accusation qui pèse contre lui évoque le fait que Guillaume Soro, alors premier ministre, ait acquis une résidence au quartier Marcory d’Abidjan en 2007, à hauteur d’un peu plus d’1,5 milliard de francs CFA.
Elle aurait été acquise via une société civile immobilière, la SCI Ebure, sur des fonds publics.
N’ayant pas assisté à son procès car résidant en France, Guillaume Soro déclare : « C’est une sentence qui ne nous émeut absolument pas. La parodie de procès à laquelle nous avons assisté ce jour est la preuve ultime que l’État de droit est définitivement enterré par Alassane Ouattara ».
Depuis le 23 décembre 2019, un mandat d’arrêt international a été émis contre lui, par la justice de son pays. écembre, Guillaume Soro n’était pas présent lors du procès. Ses avocats ont décidé de ne pas y assister.
Le 22 avril dernier, la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) avait ordonné à l’issue d’une délibération, la suspension du mandat d’arrêt lancé par la justice ivoirienne contre Guillaume Soro. Elle avait exigé aussi la libération des députés arbitrairement détenus.
Ange L. Jordan MEDA
Infowakat.net