Depuis l’annonce du gouvernement le 14 mars 2020, de suspendre toute activité d’envergure sur le territoire nationale, à cause du coronavirus, plus rien ne fonctionne correctement. Pire avec la psychose, certains citoyens ont peur de se retrouver dans des attroupements, à cause des risques de contamination. Les sociétés de transport en commun fonctionnent car épargnées de la grève générale des syndicats. Et les mesures, de préventions contre le covid19 dans les stations de gares ne sont pas toujours respectées.
Des sacs disposés pêle-mêle, des passagers attroupés par-là, à proximité des bus. C’est le tableau qui est donné à voir dans l’enceinte de la gare TSR de Goughin à Ouagadougou.
Aucun dispositif de prévention contre le virus n’est installé au niveau de cette gare, qui grouille pourtant de monde
Un tour dans la gare de la société SBTA. Là, il y a un minimum : au pied du bus une jeune femme masquée, munie d’une bouteille de gel hydro-alcoolique, applique le liquide aux passagers avant embarquement.
Tout comme à SBTA, Elitis et TCV ont pris des précautions pour limiter les risques.
Bassolé Maïmounata, qui se rend à Koudougou explique que « c’est parce-que c’est une obligation sinon ce n’est pas simple. On a dit d’éviter les regroupements, imagine dans un car ça revient à la même chose ».
Pour elle, le mieux serait que les premiers responsables des différentes sociétés se munissent de thermo flasheur en plus des gels désinfectants.
« Personne ne veut contracter la maladie mais que faire si nos obligations nous poussent à voyager? On va demander au bon Dieu de nous garder et de nous protéger sinon ce n’est pas facile » indique Madi Traoré un passager en partance pour Bobo Dioulasso.
Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Un commerce de gel hydro-alcoolique s’est développé autour des stations de bus. Et les prix varient selon les sites. Le flacon de 60 ml est vendu à 600 francs au niveau de SBTA et à 1000 francs aux abords de TCV et de STAF.
Sandrine BADO
Infowakat.net