L’armée burkinabé se met à la tâche pour la lutte contre le COVID19, à travers la production de masques. Le premier ministre accompagné du ministre en charge de l’éducation on visité le mardi matin, l’atelier de production de vêtements et de moyens de protection des forces armées nationales, au sein de laquelle se fait la confection.
5000 masques par jour au profit des élèves et étudiants qui devront bientôt reprendre les chemins de l’école, mais aussi pour la population. C’est la quantité de cache-nez qui sort de l’atelier de production de vêtements et de moyens de protection des forces armées nationales.
Selon le chef du gouvernement, cette production journalière est appelée a s’accroître, avec une production de 15 000 masques par jour. ‹‹ C’est une solution endogène à la résolution de nos problèmes et de notre crise » a lancé Christophe Dabiré.
Cette opération intervient de même dans le cadre de l’application de la décision gouvernementale, sur le port obligatoire du masque, qui devrait entrer en vigueur le 27 avril prochain. Elle s’inscrit aussi dans le cadre de la mesure visant la réouverture des écoles et universités d’enseignement, qui demeuraient fermées pour cause de la pandémie.
«Nous n’avons pas envie de perdre cette année scolaire, du fait du développement de la maladie dans notre pays. Nous encourageons les FAN à travailler d’arrache-pied, pour que nous puissions répondre à cet objectif et que nous fassions en sorte que les élèves soient protégés, le jour où le gouvernement aura décidé de rouvrir les écoles» a-t-il dit.
NBK
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