La campagne électorale s’ouvre le 31 octobre 2020. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) s’attèle à mettre les petits plats dans les grands pour une meilleure organisation. Selon le Centre des opérations de réponse des urgences sanitaire (CORUS), les dernières semaines sont marquées par une recrudescence de la maladie à coronavirus. Des cas qui sont décelés, le constat est que le mode de transmission reste communautaire. Qui dit campagne, dit regroupement de plusieurs personnes. La vigilance doit donc être de mise afin d’éviter le rebond de la maladie.
Le CORUS n’a pas oublié cet aspect regroupement lors de la campagne électorale. Aucours du point de la situation à coronavirus, le Dr Brice Bicaba indiquait que des directives seront partagées avec l’ensemble des acteurs politiques afin de leur donner des orientations pour la conduite à tenir pendant la campagne électorale.
De façon générale, il y’a un relachement de la part de la population face au respect des mesures barrières. Les mesures barrières ne sont pas totalement entrées dans nos habitudes. Ce qui rend toujours difficile le respect des mesures barrières. Certaines personnes ne croient plus à l’existence de la maladie.
La question qui se pose, c’est comment arriver à contrôler une grande foule regroupée ? Quelles directives peuvent être prises pour éviter une transmission communautaire?
Une chose est de veiller à ce que les lave-mains, les cache-nez soient disponibles et une autre est de réussir à ce que tous se lavent les mains et portent les masques.
Pour se faire, le politique doit aussi être un agent qui sensibilise. Il a la responsabilité de la foule qui l’écoute et doit veiller à ce qu’elle respecte de façon stricte les mesures barrières. Il est dit que la répétition est pédagogique, il faut donc insister, persister dans la sensibilisation afin que chacun sache que sa santé dépendra de son comportement.
Nafisiatou Vebama
Infowokat.net
