La Communauté musulmane du Burkina Faso (CM-BF) connait en son sein des divisions depuis quelques mois. Une délégation de la communauté musulmane accompagnée du président sortant El-Hadj Abdou Rasmané Sana était face à la presse ce 22 octobre 2021. L’objectif de cette conférence de presse est de demander aux organisateurs de la partie adverse de sursoir à leur Assemblée générale (AG) qu’ils prévoient organiser et de reprendre les échanges en court.
Le président sortant de la communauté musulmane, El-Hadj Abdou Rasmané Sana souhaite venir à bout de la crise qui existe au sein de la communauté musulmane.
C’est dans ce sens qu’il a envoyé une correspondance à leur deuxième entité en l’invitant la nécessité de s’assoir et échanger autour de la même table. <<Chose qu’elle a accordé sur le choix de sept(7)personnes par entité. Et aux dernières nouvelles avant les conclusions de nos échanges, nous apprenons sur les réseaux sociaux et des voix des provinciaux l’organisation d’un congrès les 23 et 24 octobre 2021 dont nous n’avons pas connaissance>>, affirme El-Hadj Abdou Rasmané.
Le président sortant appel la partie adverse à la table de discussion, car dit-il, <<la présidence ne s’arrache pas avec force.>>
« S’ils forcent et tienne ce congrès, nous n’allons pas y participer et il y aura un deuxième congrès», argue El-Hadj Sana.
Le président sortant El-Hadj accompagné de sa délégation demande l’implication du gouvernement dans le résolution de cette crise.
« Le gouvernement devrais être regardant, c’est à dire essayer d’approcher les deux. Notre pays à un problème si le problème d’une communauté qui date de plus de 100 ans doit s’en mêler ça ne fait pas l’honneur de notre communauté, son gouvernement et le pays en général. Mais, comme les autorités ne veulent pas nous recevoir, nous avions décidé de leurs passer notre message autrement», explique le président sortant.
Il invite les différents parties aux dialogues afin de trouver une issue favorable à cette crise.