Le conseil de gestion de l’Union nationale des producteurs de coton du Burkina (UNPCB) a organisé une conférence de presse sous l’égide du président Karim Traoré afin d’informer l’opinion nationale et internationale de la situation qui a troublé le siège de l’union le lundi 5 décembre 2016.
C’est à la suite d’une situation caractérisée de troublant par le président de l’UNPCB, Karim Traoré, que se tient cette conférence de presse. En effet, selon ce dernier, un groupe d’individus auraient envahi le siège de l’UNPCB le 5 décembre 2016 pour revendiquer la destitution de l’actuel conseil de gestion et pour constituer un bureau de transition. Ceci constitue pour lui une pure provocation, chose à laquelle le conseil de gestion ne montrera point une bassesse d’esprit par une réplique. Il faut dire que c’est depuis deux ans que dure la crise de l’UNPCB. Des gens qui en veulent au président Karim Traoré et à son conseil de gestion. Pour cette fois-ci, ce sont en l’occurrence Inombré Hubert Soulama et Casimir Gnoumou qui sont les plus indexés. Ils auraient travaillé avec des organisations de la société civile dont certains membres ont été bien identifiés.
Malgré tous les bruits faits autour de lui, Karim Traoré reste stoïque. Il compte beaucoup sur les institutions et organismes qui le soutiennent fortement au nombre desquels le gouvernement en premier, les partenaires techniques et financiers, les projets et programmes, l’ensemble des 28 provinces membres de l’UNPCB. Le président de l’UNPCB pense que certains facteurs doivent être réunis pour que le bureau de transition mis en place par les frondeurs soit validé. Il s’agit notamment d’être producteur de coton, il s’agit également du consentement de tous les producteurs de coton, de la présence à l’assemblée élective d’au moins un membre du ministère de tutelle et bien d’autres facteurs, ce qui n’a pas été le cas. Il dénonce d’ailleurs que Casimir Gnoumou a été suspendu de son groupement de producteur de coton « LEKANI » pour cause d’impayés depuis la campagne 2014/2015 et depuis deux ans il n’a mis un grain de coton en terre. C’est pourquoi il déclare que « le bureau des frondeurs est nul ».
Il reste persuadé que ce bureau ne peut le destituer de son poste ni dissoudre le conseil de gestion. « Seule l’assemblée générale est habilitée à le destituer » a-t-il dit. Mais pour l’instant il reste l’autorité de la structure jusqu’au renouvellement des instances dont la campagne de sensibilisation commence le 12 décembre 2016. Avant la fin de la conférence de presse, Karim Traoré a rappelé qu’il a été élu président de l’union des producteurs de coton de toute l’Afrique.
Emmanuel Sombié
infowakat.net