Le calendrier Kamite (Africain d’origine Égyptienne) fête ses 6257 ans en ce mois de juillet 2020, dans le calendrier Grégorien. La commémoration de cette fête du nouvel an a été rappelée par le « cadre 02h pour nous, 02 heures pour Kamita », ce 18 juillet. « Ce calendrier bat en brèche toutes les autres chronologies » et « valorise les efforts de nos ancêtres à la mémoire collective de l’humanité ». Il est d’ailleurs celui sur lequel les autres calendriers se sont inspirés, notamment le calendrier grégorien, chinois, et arabo-musulman, a déclaré Serge Bayala.
« Le calendrier Kamite a fixé 4236 ans avant Jésus Christ, le nombre de mois que compte l’année, le nombre de jours que compte le mois, le nombre de saisons de l’année. Il y a trois saisons, 12 mois, 10 jours dans la semaine et la journée a été découpée en 24h avant Jésus Christ » déclare Serge Bayala.
Et ce serait un « crime contre l’humanité » que de faire « abstraction » de cette « contribution majeure de nos fiers ancêtres » ajoute t’il.
« Il a été dit que l’homme noir n’a jamais participé à aucune oeuvre utile de l’humanité ». Cette contre vérité « répétée de génération en génération finit par auto bloquer le peuple et à le plonger dans un coma collectif ». A l’inverse, « donner l’information aux africains que leurs pères furent méritant, et ont fait des choses 4236 ans avant l’ère chrétienne », peut contribuer à faire sortir les africains du « complexe de fierté » explique M. Bayala.
Au Burkina Faso, les anciens avaient déjà remarqué, avant Jésus Christ, que l’on pouvait « observer deux phénomènes astrologiques que le soleil et la lune pour concevoir le temps ». Dans le Yatenga par exemple, on appelle « l’année solaire, le Yuumdé, et l’année lunaire le Kiougou ».
Et en dehors de ce calendrier, les droits de la femme, étaient inscrits dans le « Kurukan Fugan« , la constitution de l’empire Mande, depuis 1236.
Il faudrait donc que les africains gardent jalousement leur patrimoine comme le font les français, les allemands, et les chinois. Et les attentes vis à vis des autorités se résume à l’accompagnement afin que le calendrier Kamite soit reconnu comme un patrimoine. « Avec toutes nos richesses, il faut que le Burkina Faso évite d’importer des dates ».
Ange Jordan MEDA
Infowakat.net