La section de recherche de la Gendarmerie de Ouagadougou a animé ce lundi 13 février 2017, un point de presse sur l’arrestation d’un réseau de cybercriminels.

De nos jours, les malfrats font de plus en plus usage des nouvelles technologies de l’information et de la communication pour arnaquer les honnêtes citoyens. C’est le cas de la bande de Boko Germano de Francisco, mis à nu le jeudi 2 février 2017, par la gendarmerie de Ouagadougou. Selon le commandant de la section de recherche de Ouagadougou, Capitaine Isaac Sanon, ledit gang est composé 4 présumés auteurs dont 2 individus de nationalité étrangère et 2 étudiants de nationalité burkinabè. A en croire le capitaine, le gang aurait été localisé dans une villa sise dans la cité AZIMO de Ouaga 2000, servant de quartier général, qu’ils ont loué à 300 000 F CFA, par mois.
Le mode opératoire

Selon le capitaine Isaac Sanon, commandant de la section de recherche, le nommé Boko Germano de Francisco, chef de gang, a reconnu les faits qui lui sont reprochés. En effet, le mode opératoire consiste pour les arnaqueurs à utiliser des méthodes connues d’eux, que sont le triangle, le Wash et le métal. D’après le chef de la section de recherche, ils appâtent leurs victimes au moyen de multiples téléphones en utilisant un logiciel capable de faire paraître sur le numéro appelé, l’indicatif de n’importe quel pays, à partir de sa position. Faisant ainsi croire à qui veut les écouter, de l’existence d’un projet rentable dont ils ont besoin d’un soutien financier pour réaliser. « Dès que vous mordez à l’hameçon, vous en devenez victime », soutient le capitaine Isaac Sanou.
De ce fait, il a confié qu’au jour d’aujourd’hui, une vingtaine de personnes a déjà été victime de cette bande et le montant du préjudice financier est évalué à 25 000 000 de F CFA.
Par ailleurs, il a indiqué que l’enquête suit son cours avant d’inviter l’ensemble de la population pour plus de vigilance et de collaboration avec les services de sécurité.
Nadège Compaoré
Infowakat.net