« La danse, c’est une thérapie qui peut réparer des blessures, soigner l’esprit et le corps. C’est aussi un outil de méditation et de réconciliation ». Certains réfugiés maliens, principalement ceux vivant à Djibo vivant au Burkina, s’en servent pour rendre leur existence moins douloureuse. Quinze jours durant, ceux-ci apprendront la danse chorégraphie, avec l’aide des professionnels dans le cadre du projet « Hors limites ».
Nombreux sont les réfugiés qui vivent aujourd’hui sans père ni mère, pour avoir vu ces derniers tomber sous les balles. AGR Mohamed est membre du camp des réfugiés de Djibo. Il prend part à ce projet parce que cela s’avère être pour lui un bon moyen pour retrouver la joie de vivre et pour apaiser son cœur envahi par de nombreux soucis.
L’un des chorégraphes, Salia Sanou, explique que la danse chorégraphique est faite de mouvements et de gestes. Les élèves apprendront à faire chacun des gestes et à les agencer.
Ils apprendront par l’occasion, à extérioriser leurs émotions suivant deux rythmes. Le premier qui est lent, et le second qui est un peu plus rapide d’où la présence de deux chorégraphes, chacun étant spécialiste d’un style mouvements, et ce pour guider les stagiaires selon ce qui leur convient le mieux.
AGR Mohamed dit se sentir bien à l’aise en effectuant ces pas de danse. Pour lui faire cet exercice « consiste à un très bon maintien de soi et apporte aussi de la joie de vivre ».
« HORS LIMITES » est un projet d’atelier de danse à l’endroit des jeunes réfugiés. Ce projet il a commencé depuis six ans à Djibo. Et son but est de permettre aux jeunes de se retrouver et de s’exprimer à travers des pas de danse, pour oublier un tant soit peu la précarité des conditions de vie de sans les camps.
Frédéric KAMBOU (Stagiaire)
Infowakat.net
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Le mot réfugié est mal écrit dans le titre