Dans la nuit du 14 au 15 juillet 2019, des gardés à vue ont trouvé la mort dans les locaux de l’unité anti-drogue (UAD), informés de la situation, une délégation de l’UNAPOL s’est rendue sur les lieux afin de rencontrer les responsables de l’Unité en question, des policiers qui étaient de garde la nuit des évènements, et avec u groupe d’hommes ayant survécu.
Selon L’Union Nationale de la Police il ressort de sa visite sur les lieux, en attendant le verdict des médécins légistes, que :
- Aucune bavure n’a été constatée
- Les conditions de détention et de commodités du violon (notamment d’hygiène, d’exiguïté du violon, d’aération, et l’absence de toilette…) ont été jugées très délétères par les gardés à vue et susceptibles de causer le décès de leurs cot—détenus
- Les déviances comportementales des gardés à vue au cours de la nuit auraient été constatés.
L’UNAPOL rappelle qu’elle a toujours interpellé les autorités judiciaires et celles du gouvernement sur « l’urgence et la nécessité absolue d’améliorer les conditions de détention dans les services de police en réfectionnant ou en reconstruisant les salles de garde à vue et en dotant de moyens les services de police afin que ceux-ci puissent prendre en charge les gardés à vue ».
L’UNAPOL invite par conséquent les le gouvernement à « ne pas prendre de décision hâtive, ni s’ingérer dans la procédure judiciaire en cour ».
Elle invite par ailleurs les acteurs qui oeuvrent pour le respect des droits humains à des actions conjointes pour que la lutte syndicale pour l’amélioration des conditions de détention dans les services de police soit gagné.
La rédaction
Infowakat.net