L’Union nationale des associations des parents d’élèves du secondaire et du supérieur du Burkina (UNAPESB) a tenu un point de presse ce mercredi 31 janvier 2018 à Ouagadougou pour s’entretenir avec les journalistes sur la signature de l’accord entre le Gouvernement et les syndicats de l’éducation. Les conférenciers ont souhaité une mise en œuvre parfaite de ce protocole d’accord de sorte à éviter des blocages dans l’avenir.

La menace imminente d’une année blanche a contraint l’UNAPES B à se réunir en urgence pour penser une sortie de crise. De cette rencontre, elle a arrêté une stratégie qui a consisté à rencontrer d’urgence les responsables religieux et coutumiers pour solliciter leur implication dans la résolution de cette crise. « L’UNAPES B a joué un rôle catalyseur pour peser de tout son poids pour que tout ce qui constituait un blocage soit débloqué pour rapprocher les deux points de vue afin que les négociations puissent se poursuivre ». C’est ce qu’a laissé entendre Hector Ardent Raphaël Ouédraogo, président de l’UNAPES B, au cours de la conférence de presse.
Selon les conférenciers, l’UNAPES B s’est impliquée dans le dialogue de cette crise au moment où il y a eu des blocages. C’est ainsi, elle a approché les acteurs religieux et coutumiers pour leur demander de s’impliquer dans cette crise afin de sauver l’avenir des enfants.
L’UNAPESB jouera toujours son rôle de veille permanente pour l’avenir des enfants, promet Hector Ardent Raphaël Ouédraogo. Il s’est réjoui du dénouement qu’a connu cette crise après quatre mois de tractation entre Gouvernement et Syndicats de l’Education. Il a salué le sens élevé de toutes les deux parties dans la sortie de crise.
Pour un avenir meilleur des enfants, l’UNAPES B a exhorté chaque partie à respecter scrupuleusement ses engagements pris devant la nation entière. Elle invite les associations des parents d’élèves présentes sur l’ensemble du territoire à s’approprier l’accord, « le décrypter et maintenir une veille » afin qu’il soit appliqué. Aux élèves, l’UNAPESB leur demande d’être assidus et disciplinés de sorte à faciliter le travail de leurs enseignants.
Les syndicats de l’éducation, à la signature du protocole d’accord, ont promis de rattraper le retard perdu. Ainsi, dans cette perspective, les cours seront prolongés jusqu’en début juin. Il n’y aura pas de congé de 2e trimestre. Les élèves n’auront que 4 jours de repos pour passer au 3e trimestre.
Armand Kinda
Infowakat.net