Comme promis, les femmes de la coalition des associations pour la défense au droit du logement ont battu le pavé pour de la bourse du travail à l’Assemblée nationale pour réclamer des logements décents ce 20 octobre 2020. « Nous voulons nos maisons, nous ne voulons plus être dérangé par les promoteurs immobiliers », tels étaient les slogans des femmes de la CADDL.
« Nous sommes venus réclamer nos droits. Nous n’avons pas de logement, nous sommes malmenées par les promoteurs immobiliers. Nous voulons qu’ils abrogent de la loi 057-2008 du 20 Octobre 2008 portant promotion immobilière au Burkina Faso et la relecture de la loi 034-2012 du 3 juillet 2012 portant réorganisation agraire et foncière au Burkina Faso », argue Bibata Tassembedo, présidente de la coordination de la CADDL.
« On n’a pas où dormir. On n’a pas de gain de cause devant les promoteurs immobiliers. Nous sommes venues à l’Assemblée nationale pour demander qu’on supprime les lois qui ne favorisent pas les résidents des non-lottis comme la Réforme agraire et foncière (RAF) 2012 » fulmine Bibata Tassembedo.
Ils ont reparti les parcelles et nous n’avons rien eu alors qu’on était dans les lieux avant la personne à qui ils ont donné notre parcelle. Ladite parcelle n’est même pas mise en valeur par le propriétaire, on se retrouve sans habitation. On a réclamé la parcelle en vain sans succès. Ceux à qui ils ont donné viennent nous déguerpir sans qu’on ne sache où aller », témoigne Habibata Kouanda, résidente du non lotis.
L’Assemblée nationale rendait hommage à trois députés décédés, les femmes ont donc été reçues par Roukiatou Zoromé, secrétaire générale de l’Assemblée nationale, qui promet que leur plateforme revendicative sera transmise à qui de droit.
Nafisiatou VEBAMA
Infowakat.net