12 206 entreprises ont été créées en 2018 et 21 188 entreprises ont bénéficié d’un appui-conseil et de formation. Tels sont les chiffres tirés d’un bilan 2018 dressé le 7 janvier 2019 par le ministre du Commerce, de l’Artisanat et de l’industrie . Le ministre annonce entre autre la réouverture de BRAFASO et de la STFL.
L’année 2018 aura été une bonne année pour le ministère du commerce à en croire le ministre Harouna Kaboré. Il en veut pour preuve la mise en oeuvre de plusieurs projets dont le portail virtuel qui se veut être une « porte d’entrée au Burkina » sur le marché burkinabé. Ce portail vise à « réduire les délais de délivrance des actes administratifs du ministère en mettant à profit les TIC ». A cela s’ajoute la couverture de toutes les régions par les Centres de formalité des entreprises (CEFORE) pour faciliter la création d’entreprises. Le ministère du commerce s’est aussi doté courant décembre 2018 d’une web TV dénommée MCIA TV.
On note par ailleurs, l’adoption du plan d’industrialisation accélérée (PIA). L’objectif est de mettre en place des unités industrielles compétitives dans trois filières qui sont le bétail-viande, le coton-textile, les carrières et matériaux de construction.
BRAFASO et la STFL en instance de renaissance
Les PMI et PME ont également été prises en compte par le ministère du commerce. Ainsi, le ministre a affirmé avoir financé des projets innovants à plus d’un milliards de FCFA.
Le ministre a aussi laissé entendre que son département poursuivait les démarches pour la réouverture des unités industrielles telles que BRAFASO et la Société de transformation des fruits et légumes (STFL).
Même si l’année écoulée a été satisfaisante, le ministre regrette tout de même des insuffisances. « On aurait aimé mieux faire, sur les questions de la fraude par exemple » a-t-il expliqué.
Pour les perspectives à venir le ministère du commerce prévoie entamer le lancement et la promotion de quatre produits burkinabé à savoir le pagne tissé, le chapeau du paysan, les peaux et cuire de Kaya et le beurre de Karité. Il invite davantage les populations à consommer local.
Nafisiatou Vebama et Djamila Kambou (stagiaires)
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