L’union national des étudiants du Faso (UNEF) dénonce une tentative d’ exclusion des étudiants des universités publiques à travers le nouvel arrêté portant régime général des études des diplômes de licence et de master, dans les institutions publiques et privées d’enseignement supérieur de recherche.
Lors d’une conférence de presse ce 29 juillet, le président de l’UNEF Moumouni OUEDRAOGO a déclaré que ce nouveau régime est « anti étudiant ». Il accuse aussi les « autorités de vouloir étrangler un et achever le système éducatif burkinabè déjà malade ».
Selon Moumouni OUEDRAOGO, accepter ces textes c’est se diriger droit vers l’abattoir. En effet « ce nouveau régime demande au étudiants de valider obligatoirement les deux semestres avant de passer en année supérieure, pire encore, l’étudiant absent à u travail dirigé et /ou pratique ne peut se présenter à l’examen. Pourtant le système LMD permettait à l’étudiant la mobilité des semestres impairs et pairs ».
Boukary BIKENGA, secrétaire général pense que non seulement c’est une « manière suicidaire de chasser les étudiants des universités publiques », mais aussi une façon pour les « enseignants qui sont à la fois dans l’administration et qui donnent des conférences dans les colloques, puisqu’ils n’ont pas le temps de s’occuper des étudiants, de pouvoir vaquer à leurs différents colloques, etc. au détriment des étudiants, oubliant que sans les étudiants ils ne seraient pas là où ils sont ».
L’union nationale des étudiants du Faso espère donc que « le ministère de tutelle ne dormira pas sur lauriers durant ces vacances, et qu’il réfléchira à une autre solution ». Si non elle passera « à un niveau supérieur ».
Ange L. Jordan MEDA
Infowakat.net