La coordination nationale des syndicats des enseignant a tenu eu ne conférence de presse ce 15 juin 2019 à la bourse du travail pour faire le point des engagements pris par l’Etat à l’issue du mot d’ordre de grève par la coordination. Et déjà certains points comme celui du statut valorisant semblent être sur la bonne voie.
De l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignant, la CNSE est parvenue à obtenir un statut valorisant pour les personnels de l’éducation. Cette amélioration comporte deux aspects : l’amélioration des conditions de vie des personnels, et d’autre par le relèvement du niveau de recrutement de celui-ci.
Désormais, le diplôme du Baccalauréat est requis pour « les emplois du préscolaire, du primaire, d’animation de la vie scolaire, de laboratoire et de l’emploi de maintenance des lycées et collèges ».
Le niveau licence est quant à lui le niveau planché pour le post-primaire et le secondaire.
En plus de cela, il y a la création de nouveaux emplois et la suppression de certains d’entre eux qui, soit bloquait l’avancée des carrières, soit les retardaient. Il s’agit :
Le statut prévoit la création des emplois ci-après :
– Educateur de la petite Enfance ;
– Educateur certifié de la petite Enfance ;
– Inspecteur de l’Education de la petite Enfance ;
– Professeur agrégé de l’Enseignement secondaire ;
– Technicien Supérieur de Laboratoire des Lycées et Collèges ;
– Technicien Supérieur de maintenance des Lycées et Collèges ;
– Technicien supérieur spécialisé de Laboratoire des Lycées et Collèges ;
– Technicien supérieur spécialisé de maintenance des Lycées et Collèges ;
– Administrateur des Lycées et Collèges ;
– Administrateur principal des Lycées et Collèges ;
– Deux (02) autres créés en optionnel pour prendre en charge les Centre d’éducation de base non formelle (CEBNF)
Selon la CNSE, les « professeurs recrutés dans le cadre du programme emploi jeunes pour l’éducation nationale (PEJEN) représentait une anomalie et une menace grave pour le système éducatif ». Ainsi, ce type de recrutement est supprimé mais surtout redéfini, tout en permettant « un dispositif d’intégration des milliers de jeunes, qui, chômage oblige, se sont retrouvés dans ce projet qui ne leur offrait ni statut, ni sérénité pour l’avenir ».
Avec les emplois supprimés, le dispositif d’évolution de carrière au primaire avec ce statut va passer de « 21 ans à 10 ans ».
Par ailleurs « la suppression de certains emplois, mise en lien avec le relèvement du niveau de recrutement, contribuera à l’amélioration de la qualité du système mais aussi à l’amélioration des niveaux de salaire. Il s’agit de ceux que l’on recrutait avec comme diplôme de base inférieur au Baccalauréat et à la licence » précise la CNSE.
En ce qui concerne les conditions de travail, les enseignants ont pu obtenir :
– L’octroi aux enseignants en situation de classe d’une allocation annuelle de 30 000f pour l’acquisition d’ouvrages pédagogiques ;
– Le principe d’acquisition d’’ordinateurs à coûts réduits pour les personnels et dont les conditions de l’opération sont en cours de finalisation ;
– La correction substantielle des indemnités de logement, spécifique et de la bonification d’échelon octroyée pour compter du 1er janvier 2018 ;
– La communication d’informations plus rassurantes sur le dossier des personnels des ex-garderies populaires.
La coalition tient toutefois à rappeler que son plus grand succès est d’avoir réussi une fédération des syndicats, pour une lutte commune et cela sur « deux ans ».
La rédaction
Infowakat.net
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Le statut vraiment,trop protocolaire