La coordination nationale des professeurs du Pprogramme eemploi jeunes pour l’éducation nationale a dénoncé le 26 mai 2020 une « exploitation sans scrupule » des enseignants recrutés dans le cadre du programme présidentiel. En effet ceux-ci affirment avoor travaillé durant trois ans, sans avoir une régularisation de leur situation.
Ils étaient en tout 4200 enseignants, recrutés pour l’année scolaire 2016-2017 conformément au programme emplois-jeunes pour l’éducation national (PAJEN).
Ce programme devrait permettre la résolution du chômage des jeunes et du déficit d’enseignants dans les salles de classe au post-primaire et secondaire. Pour le secrétaire général de la coordination Assane Zoromé, après avoir exercé pendant trois ans, ils deviennent des laissés pour compte.
En effet dans la définition du statut des enseignants du PAJEN, par le ministre Jean Martin Coulibaly, de l’entendement de Assane, « après trois ans de contrat de terrain, l’intégration doit être automatique, ou du moins, que toutes les procédures se devraient de favoriser cette intégration, en tenant compte des sacrifices de chacun », mais de ses affirmations, aucun recrutement n’a été fait par les autorités pour les remplacer. « Ne pas envisager le recrutement global de tous ceux qui sont dans les salles de classes et qui désirent rester dans le métier d’enseignant signifie que l’on opte de vider des classes de leur enseignant pour la rentrée scolaire à venir » a-t-il expliqué.
Dans le contrat paraphé par chaque enseignant, un mécanisme spécifique sur l’intégration a été défini par le gouvernement après trois années de réflexion. Ce mécanisme consiste en l’organisation d’un concours direct spécifique pour le recrutement des bénéficiaires. Et pour la coordination des professeurs, le concours était inadapté et les candidats n’ont pas été évalués sur les contenus enseignés durant trois ans, réduisant ainsi leur chance d’avoir la note minimale de 07/20, exigée par le concours.
À l’issus du concours, sur 1499 candidats, 839 admis sont enregistrés, 660 ajournés et 21 dossiers rejetés. « S’il faut organiser un concours pour laisser plus de 600 personnes, je pense qu’il vaut mieux ne pas le faire ! selon la loi 081 de la fonction publique, il est dit que ‘‘la sélection sur dossier est une variante du concours direct’’ alors pourquoi ne pas exploiter cette disposions ? » s’est questionné Assane Zoromé, tout en rejetant l’affirmation des autorités faisant cas du manque de niveau des professeurs du PAJEN.
Alex SOME
Stagiaire
Infowakat.net