‘‘Mobilisation et action ! pour l’amélioration des conditions de vie et de travail » , c’est sous l’une de ces phrases que les enseignants se sont mobilisés par une marche pour exprimer leur mécontentement face à la non prise en compte de leurs revendications. C’était ce jeudi 18 avril 2019 à l’appel de la coordination des syndicats de l’éducation.
Les enseignants ont battu le pavé de la bourse du travail, à la rue de la cathédrale en passant par le ministère de l’éducation.
Slogan à la main et répétant des phrases de revendications, les marcheurs ont marqué un arrêt au ministère de l’éducation nationale où ils disent ne plus avoir de mots pour le ministre.<< On est fatigué de parler et de remettre des messages. Nos ancres et nos feutres sont finis. Ce qui nous reste, c’est l’action, ils veulent nous ramener sur le terrain de l’action et nous y seront>>, fulminent-ils.
Pour le coordinateur des syndicats de l’éducation, Bonaventure Belem, la manifestation d’aujourdhui vise à inviter le gouvernement à écouter le silence et l’éloquence du silence. << Nous avons assez parlé, maintenant nous agirons>>, lance t-il.
Bonaventure Belem assure que d’autres mécanismes seront mis en branle pour exiger du gouvernement la mise en oeuvre intégrale du protocole d’accord.
Le coordonnateur affirme avoir reçu une réponse de leur dernière lettre en date du 26 mars 2019 du Premier ministre, le 9 avril 2019. Et dans cette lettre, il indique qu’il n’y a pas de date pour la reprise des travaux sur le statut valorisant qui est l’un des points de blocage.
<< Nous avons demandé au gouvernement de définir un nouvel échéancier qui puisse permettre une sortie de crise et d’examiner la question de la mise en oeuvre du protocole et là aussi nous n’avons pas reçu un agenda qui puisse nous convaincre>>.
Nafisiatou VEBAMA
Infowakat.net
