Education : un congrès pour diagnostiquer l’état de santé des écoles privées

L’union nationale des établissements d’enseignement privés laïc (UNEEP-L) veut faire l’Etat des lieux du système d’enseignement privé au Burkina Faso. Faitière de tous les établissements d’enseignement privé au Burkina, l’UNEEP organise un congrès du 25 au 27 juillet prochain à Ouagadougou, sous le thème « les défis du système éducatif burkinabè :  la contribution de l’UNEEP-L ».

Ce sont d’emblée 1000 établissements que compte la faitière. L’UNEEP-L regroupe les écoles du préscolaire, du primaire, du post primaire ; du secondaire général et technique et du supérieur, explique Dr Désiré NACOULMA, président du comité d’organisation du 14^ème congrès.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’enseignement privé, malgré quelques brebis galeuses, se porte bien. Des acquis sont en effet capitalisés par les établissements privés. Au nombre de ces acquis il y a :

• Le respect des effectifs préconisés par classe
• Des résultats aux examens globalement satisfaisants
• Des conditions de travail acceptables
• Le respect du calendrier scolaire
• Et surtout la confiance des parents d’élèves.

Mais l’arbre ne doit pas cacher la forêt. Malgré tous ces points positifs, des défis restent à relever. Parmi ces défis il y a, de l’avis de Dr NACOULMA :

• L’insuffisance de formation des enseignants d’où un manque d’enseignants en qualité et en nombre ;
• L’inadaptation des programmes et contenus
• Les mouvements sociaux (grève des élèves et des syndicats)
• L’inadaptation des méthodes d’enseignement
• Les retards dans les paiements de scolarité
• Et des problèmes dans la gestion même des établissements privés d’enseignement.

Et quoique le comité d’organisation du congrès ne soit pas le bureau exécutif de  l’UNEEP-L, le président du comité, rassure, que tous ces points d’achoppement sus-cités feront l’objet d’attention particulière lors du congrès.

Quatre cent fondateur et fondatrice viendront des treize régions pour participer à cette réunion. Et ce sont environ huit cent établissements qui seront représentés.

Ange L. Jordan MEDA

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