Les échéances électorales approchent, le gouvernement veut prendre le pouls avant de d’entamer le processus. A cet effet, à la demande du premier ministre Christophe DABIRE une équipe des nations unie est en train de faire l’Etat des lieux des besoins et défis du Burkina en la matière ; besoins et défis qui, s’ils sont résolus devraient garantir des élections correctes.

Selon Metsi Makhetha Coordinatrice résidente du Système des Nations Unies au Burkina, le travail demandé a bel et bien été fait. La mission composée de quatre membres a pu rencontrer tous les acteurs financiers et techniques qui interviennent dans l’organisation des élections.
Et déjà les « partenaires se disent prêts à accompagner le Burkina avec des moyens techniques et financiers » déclare M. Akinyemi ADEGBOLA, chef de la mission.
Et les défis sont nombreux à en croire M. ADEGBOLA. Il y a en effet le fait que « pour la première fois les Burkinabè de l’étranger vont voter ». A cela s’ajoute ce qui n’est un secret pour personne, le volet sécuritaire, et le financement même des élections dans un tel contexte.
Toutefois, aucune précision sur les montants qui seront mis à la disposition du Burkina pour l’aider à organiser ces élections. Mais selon la mission, quand le rapport final sera validé, les « instances des nations unies sur place entreront dans les détails avec les partenaires pour en savoir davantage ».
Les nations unis se disent aussi disposées à faire la coordination de toutes les ressources qui seront mises à disposition pour cet effet.
Ange L. Jordan MEDA
Infowakat.net