A quelques mois des élections présidentielle et législative, le Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS) et la Fondation Hanns Seidel souhaitent voir des élections apaisées, le dialogue et la cohésion pendant et après les élections. Ils ont donc organisé un forum qui réunit tous les acteurs des parties prenantes ce 15 octobre 2020. Le forum vise à maintenir et renforcer un climat favorable entre le politique et les autres parties prenantes au processus électoral pour des élections apaisées au Burkina Faso.
L’objectif du forum, c’est aussi de renforcer la confiance et les échanges entre les acteurs politiques, administratifs, la société civile et les Forces de défense et de sécurité.
Ce forum qui prépare le terrain pour des élections apaisées, libres et transparentes a été une tribune où les différentes parties ont posé leurs préoccupations qui ont été prises en compte par les acteurs chargés de l’organisation des élections.
Pour Klaus Grütjen, le représentant régional pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel de la fondation Hanns Seidel, il appartient aux acteurs de travailler ensemble pour la démocratie et l’Etat de droit.
« Chacun a un rôle clé pour faire de ces élections un succès national. Les acteurs politiques ont la grande responsabilité de maintenir un climat serein et apaisé en insistant sur le respect et la dignité. Quel que soit le contentieux, c’est de voir le dialogue et le respect des dispositions légales qui doivent guider les efforts des parties prenantes aux élections », indique Mohamed Ibn Chambas, représentant spécial du secrétaire général et chef de l’UNOWAS.
Acteur politique et président de l’ADF/RDA, un parti affilié au chef de file de l’opposition politique, Gilbert Ouédraogo pense que pour ces élections qui sont les plus ouvertes de l’histoire du Burkina Faso, il est important que les acteurs politiques puissent s’accorder sur les règles du jeu. De sorte qu’elles soient apaisées, transparentes et que les résultats qui vont sortir reflètent la sincérité du vote des burkinabè de manière à ce que ça soit accepté par tous les partis.
Les Nations unies, les représentants de la CEDEAO ainsi que la Fondation Hanns Seidel appellent les parties prenantes burkinabè à rechercher un consensus pour un vivre-ensemble. Les acteurs politiques sont aussi interpellés à poursuivre leur engagement à résoudre les contentieux par les règles établies du cadre juridique dans le respect mutuel et l’apaisement.
Les parties prenantes ont pris des engagements pour un processus électoral apaisé avant, pendant et après le scrutin.
Nafisiatou VEBAMA
Infowakat.net