La délégation spéciale de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF) a tenu une conférence de presse ce vendredi 5 février 2016 à Ouagadougou pour faire le point de ses activités et donné des informations sur les perspectives de la nouvelle année.
Après la transition politique, la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF) veut aussi mettre fin à sa transition entamée suite à l’insurrection populaire d’octobre 2014. La fin de transition doit être marquée par l’organisation d’élections consulaires. Jusque-là c’est une délégation spéciale qui assurait l’intérim avec le départ d’Alizèta Ouédraogo, ancienne présidente de la CCI-BF.
Pour Adama Traoré, président de la délégation spéciale de la CCI-BF, il avait été assigné à l’organe de transition qu’il dirige, trois missions essentielles à savoir « assurer le fonctionnement régulier de la CCI-BF pendant la période de transition, procéder à la relecture des textes de l’institution et organiser les élections consulaires. » C’est cette dernière phase qui s’amorce maintenant et les élections auront lieu probablement au mois de juin.
En vue d’éclairer les populations sur l’actualité de la CCI-BF, un point de presse a été animé ce 5 février 2016. Les réformes ont retenu l’attention des hommes de médias lors de cette rencontre. Il s’agit de l’augmentation du nombre d’élus consulaires, de 123 à 151 pour prendre en compte des associations et groupements professionnels d’entreprises : industrie minière, enseignement privé, médecine privée, téléphonie mobile et professions libérales.
Parmi ces réformes, celle qui tranche radicalement avec l’ancien texte est sans conteste l’instauration du principe d’alternance. Désormais aucun membre du bureau consulaire ne pourra occuper le même poste pendant plus de deux mandats consécutifs et le cumul de poste au sein du bureau n’est plus admis. Les candidats au poste de président de la CCI-BF ou d’une assemblée consulaire régionale ne devront pas excéder 75 ans à la date des élections.
La CCI-BF compte se déployer dans les régions où il sera mis en place des délégations consulaires régionales. Elle recherche surtout la participation des élus à l’animation consulaire. Pour l’amélioration de la gouvernance.
Daouda DIOMANDE (stagiaire)
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