L’Union pour le progrès et le changement (UPC), parti sous les feux des projecteurs depuis quelques temps pour les vagues de démission en son sein a passé en revue ce 14 octobre 2020 les critères du processus de désignation de ses candidats aux élections présidentielles et législatives de 2020. Le processus de désignation était guidé par les textes généraux et dans certaines circonstances, des primaires ont dues organisées pour départager les candidats, note Adama Sosso, principal animateur de la conférence de presse.
Sur les 262 candidatures déclarées en prélude aux élections présidentielles et législatives du 22 novembre 2020, 250 ont été retenus conformément aux directives du parti, rapporte Adama Sosso, directeur général national de la campagne électorale du parti du lion (UPC). Avec 55 femmes et 195 hommes.
De son décompte, « sur les 46 listes de candidature aux élections législatives déposées, 39 ont été validées par consensus, 5 par des primaires et une par alliance avec la Nouvelle alliance du Faso (NAFA) dans la province du Sanguié ».
Des décisions qui auront été prises conformément aux différents articles de la directive de juillet 2020 du bureau politique national du parti. En fait, aux termes de l’article 21 de cette directive « une fois les candidatures déclarées, les candidats se concertent sous l’égide de la commission consultative électorale pour aboutir à une liste consensuelle. Le secrétaire général de section, les députés, les maires et les membres du bureau politique national de la province prenant part à la rencontre ». Les primaires, elles, interviennent quand la conférence provinciale échoue à obtenir un consensus dans la désignation des candidats finaux.
L’occasion a été mise à profit pour dévoiler l’équipe de la direction nationale de campagne du parti, composée de 25 membres avec à sa tête Adama Sosso.
Mariam Ouédraogo
Infowakat.net